Le ciel a étendu sa pelisse épaisse au travers des vignes maquillées et costumées pour les bacchanales des grands soirs. Elles dansent en ligne sous l’épaisse fourrure gorgée d’audace, dissimulant la lune qui a perdu son masque. L’air s’est épuisé à soulever le jupon démoniaque des brumes libertines avec son souffle sulfureux ; défait les lacets lestes des corsages malicieux étreignant les treilles grivoises.
Dans mon rêve, tu n’es pas en retard…
Viens te rouler avec moi dans ce lit improbable, t’entortiller dans ces draps rebelles où le chant parfumé de tes gestes s’est imprimé dans les draps de satin, jusqu’au traversin, là où ton corps a laissé s’endormir le trésor de ton or caché, emprunte définitive d’un bonheur volatile.
Il n’est pas si tard…