L’automne, sa pluie lourde, ses chaudes nuances ensorcelantes, ses petits instants aux couleurs somnolentes papillonnant dans l’air du jour charmant avec ses tenues de taffetas parfumées.
La nuit qui suit le jour emporté par un gris roulement de tambour alors que suintent, bavardes et collantes, les dernières notes ternes des lumières écrasées sur les chemins perdus entre les vignes.
L’automne, et mon cœur fatigué pleure dans des silences affolants où déambulent les tremblements cruels des âmes innocentes, empêtrées au milieu des méandres d’un monde devenu fou, et ses lendemains incertains.
Alors, je regarde danser les parapluies…
Les "pluies lourdes" tombent sur le monde...
RépondreSupprimerLes nuages pleurent des torrents de violence...
Les bombes ont remplacé la clarté des étoiles...
Les enfants sanglotent et meurent dans les rues...
Des tornades d’égoïsme, de pouvoir, de surdité
Inondent nos vies!
Le monde est fou
Le monde est ivre
Le monde se noie
Alors dansons des valses d'espérance
Sous des giboulées d'arc en ciel
Et cueillons des brindilles de joie
Ramassées dans nos mousses d'automne
Des bolets d'amour et d'amitié...
Des feuilles d'or riches d'un printemps à naître
Puis croisons les doigts
sous nos ombrelles en couleur
Et écoutons, le chant perdu des alouettes
Marie
Superbe texte, merci pour ce partage.
SupprimerCe soir, je me sens moins seul.