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mercredi 9 octobre 2024

L’automne, sa pluie lourde.

 


L’automne, sa pluie lourde, ses chaudes nuances ensorcelantes, ses petits instants aux couleurs somnolentes papillonnant dans l’air du jour charmant avec ses tenues de taffetas parfumées.

La nuit qui suit le jour emporté par un gris roulement de tambour alors que suintent, bavardes et collantes, les dernières notes ternes des lumières écrasées sur les chemins perdus entre les vignes.

L’automne, et mon cœur fatigué pleure dans des silences affolants où déambulent les tremblements cruels des âmes innocentes, empêtrées au milieu des méandres d’un monde devenu fou, et ses lendemains incertains.

Alors, je regarde danser les parapluies…


 

2 commentaires:

  1. Les "pluies lourdes" tombent sur le monde...
    Les nuages pleurent des torrents de violence...
    Les bombes ont remplacé la clarté des étoiles...
    Les enfants sanglotent et meurent dans les rues...
    Des tornades d’égoïsme, de pouvoir, de surdité
    Inondent nos vies!
    Le monde est fou
    Le monde est ivre
    Le monde se noie
    Alors dansons des valses d'espérance
    Sous des giboulées d'arc en ciel
    Et cueillons des brindilles de joie
    Ramassées dans nos mousses d'automne
    Des bolets d'amour et d'amitié...
    Des feuilles d'or riches d'un printemps à naître
    Puis croisons les doigts
    sous nos ombrelles en couleur
    Et écoutons, le chant perdu des alouettes
    Marie

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    1. Superbe texte, merci pour ce partage.
      Ce soir, je me sens moins seul.

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