Et la vie déroute l'existence... |
Dans cet après-midi frileux s’étiolant dans la pâle chambre où tu ne dors pas, des ombres fidèles dessinent des regards confus, des sourires bouleversés, émus. Des bavardages lointains se diluent dans l’air médicalement parfumé de silence. Tes mots, murmurés sur ton oreiller, s’échappent, fatigués, de tes songes douloureux, ce royaume sauvage où tu t’enlises comme dans un refuge. Qu’es-tu devenus, toi le bon vivant à l’âme joyeuse, au verre rempli de promesses, à la table garnie d’humanité ?
Je vois tes mains nouées, blanches, fragiles témoins de ton existence généreuse.
Ma gorge se serre.
Mes yeux me brûlent.
Qu’es-tu devenu ?
Bouleversant tableau qui, avec vos mots, serre le cœur jusqu'aux larmes.
RépondreSupprimerBon sang d'AVC non détecté à temps...
SupprimerCoucou mon cher poète. Je devine ton désarroi, dans ces mots. Je ne sais pas si c'est la bonne question (Qu'es-tu devenu?). Peut-être faudrait-il dire, écrire ou penser: "Que m'as tu apporté toutes ces années?". Et la souffrance pourrait se lier avec quelques beaux souvenirs pour adoucir ta peine? Bises alpines.
RépondreSupprimerPour lui, les souvenirs sont une coquille vide, et mon impuissance fait mal.
SupprimerBouleversant et tellement si réelle!... Je t'offre ce poème: https://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/2020/11/poeme-douleurs-dans-la-nuit.html
RépondreSupprimerMerci pour ton cadeau.
SupprimerLa peine et mon chagrin désemparé sont moins lourds à porter.
Merci.
Qu'est-il devenu ? Il ne le sait sans doute pas lui-même, perdu par ce qui lui est arrivé, propulsé dans un autre monde. C'est dur, et je comprends et compatis à ta peine, Letienne. Je t'embrasse fort.
RépondreSupprimerUn long passage difficile...
SupprimerLa vie n'est pas que farandoles, d'où l'importance de fabriquer des beaux souvenirs avec ceux que nous aimons quand ils sont là.
Bises, merci pour tes mots.
La détresse, ce sentiment de perte de l'autre même s'il est encore là.. vos mots sont si vrais
RépondreSupprimerIls sont vrais, je les sens, et ils me font mal.
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