Le temps chahute les silences qui se perdent au fond des jours. J’entends, dans les brumes folles de l’avenir, des bruits sourds de bottes neuves aux vieux parfums aigres. Une nuit collante s’est abattue sur la sagesse du monde, l’intelligence des naufragés égarés, telle une bure toujours brune griffant des peaux encore blanches.
Que les nuits sont mauvaises, carnassières, voraces.
Comme nos mémoires sont fragiles…
Et demain se prépare à nous laisser mourir.
Coucou. Il reste un espoir, ténu certes, mais un espoir quand même... Bises alpines.
RépondreSupprimerIl reste 5 jours d'espoir...
SupprimerLa suite reste du domaine de l'inconnu.
J'ai juste peur et je manque de sommeil.
Bises ligériennes.
Les hommes ont perdu la tête et le cœur, la haine toujours. Espérons que le bon sens l'emportera
RépondreSupprimerLa haine en drapeau, et le monde tremble.
SupprimerEssayons chacun à notre place d’apporter l’écoute, la paix et le partage!...
RépondreSupprimeril me revient cette vieille chanson:
"Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts mon frère
Dans la grande chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons
Nous aurons eu la mauvaise partie
Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts, mon frère"
et ce texte de l'abbé Pierre
"Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.
J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter…
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés. "
~Abbé Pierre
Continuer à croire en ce monde devenu fou?
SupprimerLa peur étouffe mon espoir et j'ai le sentiment de perdre pied.
Comme nos mémoires sont fragiles Oui, comme elles le sont, et rien ne servira de leçon, hélas... Mais il reste l'espoir, ne le laissons pas mourir...
RépondreSupprimerBonne soirée, Letienne. Bises.
J'ai du mal à rêver à un lundi matin paisible...
SupprimerAu fil des chemins, sur les sentier de la vie, mes illusions se sont perdues.
L'espoir, oui, l'espoir...