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lundi 1 juillet 2024

Il fait noir au pays des lumières.

 


Le temps chahute les silences qui se perdent au fond des jours. J’entends, dans les brumes folles de l’avenir, des bruits sourds de bottes neuves aux vieux parfums aigres. Une nuit collante s’est abattue sur la sagesse du monde, l’intelligence des naufragés égarés, telle une bure toujours brune griffant des peaux encore blanches.

Que les nuits sont mauvaises, carnassières, voraces.

Comme nos mémoires sont fragiles…

Et demain se prépare à nous laisser mourir.

 

8 commentaires:

  1. Coucou. Il reste un espoir, ténu certes, mais un espoir quand même... Bises alpines.

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    1. Il reste 5 jours d'espoir...
      La suite reste du domaine de l'inconnu.
      J'ai juste peur et je manque de sommeil.
      Bises ligériennes.

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  2. Les hommes ont perdu la tête et le cœur, la haine toujours. Espérons que le bon sens l'emportera

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  3. Essayons chacun à notre place d’apporter l’écoute, la paix et le partage!...
    il me revient cette vieille chanson:
    "Quand les hommes vivront d'amour
    Il n'y aura plus de misère
    Les soldats seront troubadours
    Mais nous, nous serons morts mon frère
    Dans la grande chaîne de la vie
    Où il fallait que nous passions
    Où il fallait que nous soyons
    Nous aurons eu la mauvaise partie
    Quand les hommes vivront d'amour
    Il n'y aura plus de misère
    Les soldats seront troubadours
    Mais nous nous serons morts, mon frère"

    et ce texte de l'abbé Pierre

    "Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.

    Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.

    Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.

    Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.

    Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.

    Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.

    Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.

    Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.

    Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.

    Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.

    J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter…

    Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés. "

    ~Abbé Pierre

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    1. Continuer à croire en ce monde devenu fou?
      La peur étouffe mon espoir et j'ai le sentiment de perdre pied.

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  4. Comme nos mémoires sont fragiles Oui, comme elles le sont, et rien ne servira de leçon, hélas... Mais il reste l'espoir, ne le laissons pas mourir...
    Bonne soirée, Letienne. Bises.

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    1. J'ai du mal à rêver à un lundi matin paisible...
      Au fil des chemins, sur les sentier de la vie, mes illusions se sont perdues.
      L'espoir, oui, l'espoir...

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