Un grand
silence nous murmure une nuit chaude venue danser,
sur la pointe des pieds,
dans son tutu indigo,
parme,
tiède,
timide,
un lac des cygnes improbable.
Petits entrechats impertinents,
nuages ébahis,
un horizon qui sourit.
Le printemps se voit été,
rêve de nous emporter dans ses mains gourmandes,
chauffées par des rayons de soleil devenus
fous.
La nuit douce va jeter ses draps bleus au pied du lit,
d’un geste fragile,
ample et farouche.
Et nous,
égarés dans les sillons d’une lune aventureuse,
nous boirons l’air clair de notre chambre.
Les yeux fermés.
Le cœur battant.
L’âme enivrée.
Sans un mot.
Les lèvres tendues.
Le matin nous surprendra encore,
au petit jour piquant,
dans un feu d’artifice de promesses.
Douce atmosphère chez toi qui préfigure les belles journées d'été. Mais sais-tu que chez moi, il neigera la semaine prochaine? On se lovera donc sous les couvertures, et on attendra que cela passe, tout en écoutant le merle chanter. Bises alpines cher poète de la Loire.
RépondreSupprimerAtmosphère chaude en réalité... un air rempli de parfums aussi fous que le soleil, un peu de sucre, propice à un abandon total.
SupprimerCe qui est pris est pris.
Bises ligériennes.
Ce week-end, c'est l'été mais cela ne va pas durer. Laissons le printemps faire son chemin ..j'espère que le jour tiendra ses promesses
RépondreSupprimerToutes les médailles ont un revers... et là, sincèrement, la nature nous dit que quelque chose cloche...
SupprimerDanse des mots...Danse amoureuse... Sur une musique de poésie un été sensuel voit le jour
RépondreSupprimerUne sensualité qui risque fort d'être rafraîchie bien vite...
SupprimerBonsoir Letienne,
RépondreSupprimerMagnifique poésie aux images enivrantes ! Mais je trouve que cette année tout arrive un peu trop tôt !
On risque fort de payer l'addition de ces rayons enchanteurs ...
Merci pour ce joli partage poétique, belle soirée, amicalement, Laureen
À se délecter sans compter de cet été insolent, nous risquons de compter nos déboires rapidement.
SupprimerLa douceur de l'instant présent ne doit pas nous libérer de l'insouciance. Poétiquement vôtre.
Un mois d'avril qui enivre, on ne sait plus avec quel pied danser, et la nuit brûlante agite les sens comme aux plus beaux jours...Une chaleur aussi intrigante, que passagère...
RépondreSupprimerNe nous laissons pas prendre au piège insolent d'un nature en folie.
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