La nuit atteint la fin du jour.
Des pas légers.
Des rires étouffés.
Des silences
justes un peu grisés
par le froid égaré dans le piaillement des oiseaux
affamés.
La nuit a mis son chapeau gris,
a coiffé ses sourcils sauvages
pour chasser l’ennui.
a coiffé ses sourcils sauvages
pour chasser l’ennui.
La brume de taffetas s’est envolée
de la colline
toute brune,
cheval de hasard,
la crinière au vent.
toute brune,
cheval de hasard,
la crinière au vent.
Alors les arbres en lisière ont
souri à la vigne,
dans un étonnant bouquet de lumière...
dans un étonnant bouquet de lumière...
Et rien qu'un baiser dans le cou, cela réchauffe par ces froids sibériens. J'aime toujours autant tes mots qui virevoltent dans la brume pour se poser délicatement sur les branches des arbres. Bises alpines et belle suite de semaine.
RépondreSupprimerUn baiser réchauffe toujours un cœur, mais il peut réchauffer un corps quand il fait froid.
SupprimerAprès, brumes ou pas, neige ou pas, arbres ou pas, l’aventure peut commencer…
Belle semaine à toi.
La nuit en chapeau et sourcils sauvages...
RépondreSupprimerUn délice d'imagination, cher Etienne
¸¸.•*¨*• ☆
Si si, je l’ai vue comme ça la nuit, je n’ai rien imaginé… J’aurai rêvé ?
SupprimerPourtant le baiser…
Va savoir par ces frimas.
Bises en flocon.
Je rejoins ce que dit Célestine (mais aussi ce que dit Dédé), tu as une façon de personnifier la nuit qu'on se dit vraiment qu'elle est vivante, que c'est quelqu'un. "La nuit atteint la fin du jour", c'est juste beau, d'entrée. Je n'avais jamais imaginé la nuit venir à la rencontre du jour finissant (pour lui fermer les yeux ?), je trouve ça d'une originalité... J'aime beaucoup.
RépondreSupprimerFabrice
Mais la nuit est vivante, avec ses rires, son chapeau, ses sourcils en bataille.
SupprimerElle ne vient pas pour fermer les yeux du jour, non, elle vient chercher un baiser sur l’horizon.
Touché que tu aimes. Belle nuit.
Ton chant palpite tout le long de ces vers de lumière, la nuit les accueille et leur sourit.
RépondreSupprimerVoilà un beau compliment.
SupprimerCette phrase me plait beaucoup.
Je la prends comme un cadeau et te dis merci avec le cœur.
Une chanson de nuit réchauffée par un doux baiser...Il fait bon se reposer à l'ombre de ta poésie.
RépondreSupprimerAlors reste à l’ombre, profite du chant léger, du baiser déposé pour réchauffer les rêveurs.
SupprimerJE VOUS D'éCOUVRE GRÄCE à VOTRE PETIT BILLET SUR LE TEXTE LE BONHEUR EST TABOU D'alezandro
RépondreSupprimervotre première phrase est un oxymore que l'on n'attend pas.
Vous parler de la nuit comme un amourois -amoureux courtois-
delice de vous lire cher Etienne et je reviendrais
butiner vos mots
Françoise
Heureux de votre visite.
SupprimerSoyez la bien venue.
La nuit est une vraie complice de nos amours. Courtoise, pas toujours, elle n'en a pas forcément le temps. Mais elle reste une bulle bleue qui fait rêver le poète.
La porte est grande ouverte, revenez dès que l'envie vous prend.
La nuit, par son immobilité tranquille et poétique assouvie parfois bien des envies!
RépondreSupprimerOh! Que oui! Mais parfois elle nous tord l'esprit, le corps, quand ses silences sont trop épais.
SupprimerHaaaaa, la chaleur d'un baiser dans le cou. Aujourd'hui, en réponse à ton com.....c'est moi qui frisonne.
RépondreSupprimerAlors, frissonnons de concert! Et la nuit viendra à petits pas.
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