N’arrête pas ton pas si léger, si félin, sur le bord du
chemin, ce chemin qui brille sous la pluie, au cœur de la nuit. Ce n’est pas l’heure
de me lâcher la main, ce n’est pas le jour pour éteindre le soleil et l’enfouir
sous une montagne de nuages épais et silencieux.
Pornichet, 28 janvier 2018
Pour te porter plus haut, je remonterai le temps, j’irai
jusqu’au fleuve pour boire l’onde cruelle de tes larmes, siffler un air piquant
et joyeux sous le pont engourdi pour que l’écho de tes rires flotte jusqu’à la
mer
Je regarderai l’hiver fourbe droit dans les yeux, lui
parlerai de toi avec des mots découverts sur les rives agitées de mousses et d’odeurs
brunes, sauvages, rebelles et insolentes.
J’ouvrirai une folle bouteille de vin de chez nous,
remplirai nos verres sonores, et nous boirons ce merveilleux breuvage avec dans
la bouche des chants étoilés qui portent en eux le bonheur de la vie.
C’est le moment, prends moi la main, emporte moi jusqu’à
demain, j’ai faim de toi.
Coucou le poète sensible! Ah que j'aime tes mots qui sentent bon la chaleur. Parler à l'hiver et le faire fondre, boire une "folle" bouteille (belle expression!), et avoir des "chants étoilés", tout un programme pour les deux amants. L'hiver n'a qu'à prendre ses jambes à son cou car la chaude passion va l'emporter sur le froid. Bises alpines.
RépondreSupprimerUne envie folle: boire le bonheur à pleine bouche!
SupprimerC'est l'hiver qui nous porte... sous la couette il fait si bon!
J'aime beaucoup. Parce que j'ai faim de mots qui sonnent bien ensemble pour la première fois...
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Souvent, nous attendons ces mots là.
SupprimerIl faut oser les dire.
Alors, l’hiver des cœurs n'est plus chez nous.
Bises en flocons.