C’est le noir du vent qui te porte, fatigué.
Je vois le jour gris se lever à la lumière de ton absence…
Je vois le jour gris se lever à la lumière de ton absence…
J’effleure tes mains avec mes doigts tremblants,
Devine tes yeux, espère ton rire, revois nos rêves.
Devine tes yeux, espère ton rire, revois nos rêves.
Je ne suis pas venu pour rien…
Tu es si calme dans la tourmente, pausé, évident, dans l’ombre.
Le drap vert pour un sommeil obligé, des regards attentifs…
Je touche ta peau. Je cherche mes demi-mots, la voix basse.
Le drap vert pour un sommeil obligé, des regards attentifs…
Je touche ta peau. Je cherche mes demi-mots, la voix basse.
Je ne suis pas venu pour rien…
Tes paupières lourdes, baissées, sans nuit. Les heures sombrent.
Les silences aigres de ton repos, les larmes dont je suis captif.
Le doute, le vide comblant l’abîme, le temps qui te menace.
Les silences aigres de ton repos, les larmes dont je suis captif.
Le doute, le vide comblant l’abîme, le temps qui te menace.
Je ne suis pas venu pour rien…
Je tiens ta main, caresse tes bleus. Oublie le pire lancinant.
Je suis là pour te bercer doucement, le temps d’une trêve…
Je suis là pour te bercer doucement, le temps d’une trêve…
Je crois au jour qui se lèvera à la lisière de ton errance.
C’est le vent rassurant du soir qui te porte désormais…
C’est le vent rassurant du soir qui te porte désormais…
A toi mon Frérot, tiens bon.
Ton père ?
RépondreSupprimerEmouvant en tout cas...
¸¸.•*¨*• ☆
Mon Frérot...
SupprimerEt bien... je ne sais de qui tu parles mais c'est en tous les cas très touchant. Caresser la main de quelqu'un, lui dire ton son amour, espérer. Des moments difficiles mais l'espoir est toujours là, "dans le vent rassurant du soir". Bises alpines.
RépondreSupprimerCroire, toujours croire. Merci.
SupprimerEmouvant texte, quelque soit la raison.
RépondreSupprimerMerci.
SupprimerDes mots qui sortent du coeur avec tant de simplicité tant de vérité ! Voilà des moments dont on se souvient notre vie durant. Bon courage à toi. Amitiés. Joëlle
RépondreSupprimerUn merci du cœur.
Supprimer" Une pluie étrange dégouline sur les portes refermées de la nuit.
RépondreSupprimerLe jour est engourdi sur les marches du perron.
Il vole dans l’air des poussières de noir, des morceaux de sombre retenu par le fil du temps.
Seule une clef dorée glisse, avec peine, un éclat d’espoir dans le gravier du chemin.
Tes yeux se sont ouverts pour laisser passer la lumière…
Le printemps peut revenir."
Merci pour votre passage, pour vos mots déposés.
Je vais être un peu absent, sans promesse d'une date de retour.
Je vous embrasse.