L’hiver agite, dans l’ombre du temps, une mélodie lumineuse qui enveloppe
l’horizon de rires fantasques. Ses dentelles blanches dorment au pied de la colline,
là où une magie pure cherche un peu de ses rêves. Je ne remarque même pas son silence
qui couvre les vignes de sa pelisse sombre et bleue.
Le monde est en repos. L’air pique déjà un peu. La neige craque tendrement
au cœur de nos pas. Le soir nous guette avec sa timidité familière, juste derrière
l’ombre du jour qui ronronne sur le bord du chemin…
Viens, suis-moi…
Ta deuxième photo ressemble à un tableau...Et tes mots, toujours précieux comme ces moires de givre.
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Cette lumière là n'appartient pas encore à la nuit, mais déjà plus au jour...
SupprimerUne bonne idée l'appareil photo pour la balade dans les vignes...
La magie est au bout des yeux dès que nous les ouvrons un peu.
Bises entre chien et loup.
Coucou. J'aime bien cette petite balade sous la neige. L'hiver déroule ses fastes, même s'il reste glacial et surprenant. Et puis une des joies de l'hiver, c'est qu'on peut se réfugier au chaud après avoir pris un grand bol d'oxygène. Mention particulière à ta 2ème photo qui comme le dit notre amie Célestine ressemble à un tableau. Merci et bises alpines.
RépondreSupprimerMême froid l'étonnement est toujours là. Un émerveillement qui me rassure: je suis resté un enfant.
SupprimerPourvu que ça dure!
Et le chocolat chaud en rentrant? Un autre bonheur!
Bises d'ici.
Une jolie mélodie de mots pour accompagner tes photos de neige.
RépondreSupprimerLes paysages de neiges sont de merveilleux musiciens, ils font de chacun de nos pas une délicieuse mélodie...
SupprimerBonjour Étienne ! Alors toi aussi, tu as un nouvel "antre"... (que je suis heureux de venir découvrir, là où tes mots de poète ont trouvé un bel écrin). Ce ne sera pas original de dire que j'aime beaucoup la 2nde photo, qui c'est vrai, ressemble à un tableau, dans lequel ce magnifique crépuscule hivernal bleuté s'est joliment inséré. L'hiver, froid et glacial, a des charmes réels, qu'il faut savoir mériter et voir. L'invitation finale, ce "Viens, suis-moi...", prouve, comme toujours chez toi, que nature et sentiments sont intimement liés, tu t'adresses toujours à un amour, à TON amour, qu'il soit existant ou fantasmé. Très beau.
RépondreSupprimerBon lundi à toi. Bises.
Fabrice
Bonsoir Fabrice. Et oui, j'avais besoin de changer de lieux, d'avoir une autre maison avec un autre décor. Même si la Loire reste ma maitresse fidèle, je voulais pouvoir gambader dans de nouveaux endroits pour atteindre des horizons en friche. Je suis peut-être moins assidu, mais je suis toujours là.
SupprimerJe m'en vais parcourir ton antre...
Belle soirée Poète. Bises.
Mon antre, encore dépouillé, bien vide... Mais, au fil du temps, il se meublera.
SupprimerC'est vrai que c'est sobre chez toi. Mais là n'est pas l'essentiel, tu le sais tout comme moi.
SupprimerAller jusqu'au bout du chemin, dans le calme, vers l'essentiel , main dans la main.....Ce n'est pas une promenade, c'est une promesse. Voilà ce que je lis dans tes photos , l'émotion est là , au creux de cette nature engourdie qui n'attend qu'un rai pour s'éveiller.
RépondreSupprimerUne belle lecture de ta part. La vie est promesse, mais c'est à nous de la tenir.
SupprimerChaque moment est précieux...