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Les gorges de l'Ardèche, été 2025. |
La terre est chaleureuse, jaune très doux, dorée. Le soleil noyé dans l’azur d’un ciel immaculé. L’air est parfumé des essences vaporeuses somnolant sur les herbes sauvages. Nos ombres fidèles courent le long des sentiers, fluettes, à la recherche du temps oublié. Des canopées vertes sont tendrement tendues sur les branches des arbres, protégeant notre marche silencieuse entrecoupée par le bruit de nos chaussures dans la poussière, les cailloux. Écoute, j’aime entendre en contre bas l’Ardèche chanter ses clapotis frais et vagabonds, ondoyants et fugaces. Le temps nous rattrape avec cette mélodie colorant nos songes de quelques notes volages.
Nos regards se posent sur le délicieux paysage où ondulent les crêtes, les vallées. Une valse souple, définitive, gracile. Assis sur une pierre, main dans la main, nous retenons notre souffle face à la magie de ce moment d’éternité.
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