Le sourire
est fier,
porté par un soir de velours rouge.
Tapis soyeux.
Tapis joyeux,
dans une arène attentive.
Le regard de la femme est clair,
vif,
sans innocence…
Sa main flotte jusqu’à ses lèvres mi ouvertes,
promises,
sensuelles…
La salle est plongée tout entière dans l’ombre évanescente des tentures.
Derniers bavardages feutrés,
premiers silences obligés…
Elle ferme les yeux,
rayonnante !
Elle se cambre,
longiligne,
mouvante.
Elle attend,
elle invente,
elle est amante sans sofa…
la nuque offerte,
cheveux attachés avec un peigne en ébène.
Elle laisse les prunelles distantes caresser sa robe,
son corps qui se devine nu sous la toile fine…
Le spectacle sur la scène s’oublie,
il est dans la salle.
Elle le sait, elle frissonne…
Dans la rumeur bleue se détache le peigne.
Les cheveux roulent sur ses épaules à la peau mate.
L’étreinte est fugitive,
inventive.
La vanille fleurit dans la bouche.
La cannelle oscille dans le nez…
Mes yeux vibrent et le rideau se lève…
C'est merveilleux de te voir aller mieux... Tu nous as fichu une de ces trouilles !
RépondreSupprimerMais tu remontes sur la scène, la grande scène de la vie, pour nous offrir un de tes plus beaux rêves sensuels.
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La trouille, tu parles!
SupprimerDevine pour moi...
Moi aussi je suis heureux d'être remis sur pied.
Le plus moche n'est pas de tomber, mais de ne pas se relever.
Ce texte est un cadeau de retour.
Bises enrobées d'étoiles.
Une apparition magique. La salle est attentive, hypnotisée par la beauté, les postures provocantes de cette femme sensuelle jusqu'au bout des ongles. Beaucoup de piquant, d'imprévu, dans ce poème au goût épicé.
RépondreSupprimerTu nous offres un retour sur les planches particulièrement réussi, Letienne !
L’œil voit tout, l'esprit fait le reste dès que la plume se met à voyager.
SupprimerJ'avais hâte de revenir, crois moi.
Coucou. Le spectacle est sous nos yeux tous les jours. Toi, tu sais le magnifier avec tes mots. Bises alpines.
RépondreSupprimerLa force des hypers sensibles!
SupprimerTu n'as pas perdu tes mots sensuels et poétiques et c'est avec plaisir qu'on les retrouve!
RépondreSupprimer*****
Ton poème m'a rappelé des souvenirs d'Andalousie et des danses sensuelles sur des airs de Flamenco...
https://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/search?q=flamenco
J'affutais mes rêves pour gommer mes cauchemars.
SupprimerCelui-ci en fait partie.
Le moche est derrière moi...
Un joli rêve sensuel qui laisse sur le bord du chemin, une réalité plus douloureuse quand je lis l'article précédent
RépondreSupprimerLes rêves nous sauvent toujours des blessures du temps...
SupprimerIl faut juste se laisser bercer en fermant les yeux.
Les sens retrouvés. La vie reprend son cours. Belle et longue route à toi dans les chemins de traverse et de plaisirs infinis.
RépondreSupprimerMerci Solange, la vie retrouve ses réflexes... et mon inspiration le chemin de l'encrier.
SupprimerC'est si bon de rebondir.