![]() |
Image rencontrée sur le net. |
Les vallons ensorcelés de rêves jolis, attendent patiemment la sortie du sommeil de la nymphe assoupie, nue, solitaire. Son corps tiède épouse les silences froids de l’écorce de son arbre. Glissent sur sa peau, lisses et tendres, des baisers d’anges, éparpillés ici où là, presque ailleurs, lovés dans le trouble du jour qui vient d’éclore. Engourdi par le vent silencieux, humant l’air sauvage offert en partage, en amant protecteur, l’arbre veille.
La lumière, toute blanche de la vallée, chemine comme un vol de papillons égarés dans ses sillons tracés pendant la nuit. Dans ses plaines inconnues aux ombres inattendues, elle ondule, docile, là où l’aventure s’invente à chaque orage, brûlante comme une âme insoumise. Seul le diable peut comprendre…
Le temps s’effiloche, guettant l’ouverture de ses paupières tendrement fermées, encore lourdes de sommeil. La nymphe dans ses langueurs reste allongée, violoncelle à l’archer caressant, silhouette respirant la musique du matin. Sa pause est une invite fragile.
Laissons là ma muse se reposer…
L'arbre est son berceau...
RépondreSupprimerEn silence ta muse rêve
Et dans son sommeil
Te murmure des poèmes,
Des mots enveloppées de mystère
Dans ses voiles transparents
Brodés de beauté et d'amour
Tes mots comme un tapis de velours...
SupprimerTout doux à lire... et à relire.
Merci.
L'arborescence est son arceau
RépondreSupprimerEt elle s'appuie sur sa voûte
Lourde d'un sommeil lisse
Au coeur si doux
Dans l'effet-mère du jour.
Merci letienne.
Je le dis souvent: tout est dans la magie de l'image.
SupprimerL'émotion est dans mon encrier, et ma plume s'en amuse à son aise.
Merci Etienne pour ce moment de douceur et de poésie
RépondreSupprimerLe temps de lire l'image et voilà que les mots deviennent vagabonds...
Supprimer