Image recomposée depuis le net. |
Tu te caches,
assise dans le silence de la lune,
voilée d’un corsage de toile tendre
ouvert aux rires de mes yeux effleurant à peine ta peau
nue.
Dans le contrejour diaphane de la lumière soyeuse,
tu me laisses imaginer ce qui vibre en toi.
Le désir.
L’attente.
Le chant du possible.
Espiègle et pensive,
mutine et malicieuse,
tu abandonnes le langage des mots
pour laisser deviner ton offrande sans bavardage
à l’incendie de mon corps.
Et me voilà à me taire,
à tendre les mains dans l’ombre confidentielle de tes promesses.
Bonjour,
RépondreSupprimerTout simplement sublime, bravo et merci beaucoup pour ce beau poème et cette superbe illustration, aujourd'hui c'est mon anniversaire :))
Bonne journée, grosses bises
Floralie
Une position, un geste, une lumière perdue dans l'ombre et le possible est vivant.
SupprimerLa magie d'une photo, j'aime.
Bises.
Ton texte m'a fait penser à un tableau de Jurgen Gorg: https://images.artbrokerage.com/artthumb/gorg_159934_11/1900x850/Jurgen_Gorg_Maskerade_II_2000_48x56__Huge.webp Tout en sensualité... Ou à certaines photos de David Hamilton... (quand j'étais jeune, j'aimais les floutés de ses photos, il paraît qu'il n'était pas que photographe et profitait de ses modèles)
RépondreSupprimerJurgen Gorg, que je découvre grâce à ton lien, et une sacrée référence coté sensualité. Une adresse où je retournerai.
SupprimerDavid Hamilton, c'est pas mal non plus. Toute une époque où tous les rêves étaient possibles.
Je n'ai pas pu faire ce que je voulais avec la photo qui n'est pas la mienne.
Je me suis consolé avec les mots.