Les nuages
pleurent lourdement sur l’horizon
avachi dans d’obscures lumières insondables.
Les arbres,
inondés de silences obséquieux,
tremblent,
funestes funambules.
Les restes du jour ont relevé leurs jupes
et le vent froid agite leurs dentelles déchirées,
linceul blafard.
Pourtant,
tenace,
la vie s’accroche aux remparts de la nuit mouvante
murmurant des chants d’hiver.
Je ne dors pas encore et tu t’agites,
fragile,
dans nos draps de doute.
Serpente,
dans l’air taché d’étincelles grises,
des envies qui ne viendront plus.
Ce soir,
j’ai perdu mes idées noires dans tes cheveux cendre,
et fermé mes yeux sur ton corps endormi,
le souffle plein de soleil.
Fin de nuit dans la tendresse douce de l'amour
RépondreSupprimerUne nuit noire où flotte dans l'air, au petit matin, une lumière chaude.
SupprimerL'espoir...
A chaque nuit succède une aurore… l’instant est à vivre, la lumière à cueillir dans la douceur du jour qui se lève. Oui, l’espoir, toujours !
RépondreSupprimerLa vie peut se dérouler ainsi, avec des détours, des pauses frisant l'oubli serti d'angoisse.
SupprimerEt le matin arrive, moins timide, sincère et généreux.
L'espoir est toujours en embuscade.
nuit agitée mais nuit douceur .. dans l'attente de l'aube remplie de nouvelles promesses
RépondreSupprimerCroire en ces promesses, sans baisser la garde.
SupprimerEt la lumière du matin fait le reste...