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samedi 23 mai 2020

Elle était...


Un parfum féérique voyageait autour d’elle. Un voile d’étoiles et de brume sauvage, dont je m’enveloppais à rêves feutrés. Elle était ma voie lactée. Elle scintillait à chacun de mes mots. Elle s’était lovée dans ma nuit. Je la portais dans nos draps de lune pour boire son regard, doux alcool merveilleux. Et, pendant qu’elle semait ses baisers dans mon cou, qu’elle butinait le sel de mes perles de bonheur, ma main se promenait dans ses cheveux de vanille.

Je devenais le peigne de sa tendresse pour que dégoulinent ses longs cheveux sur mon torse moulant son torse. Décor brûlant. Le bleu transparent du jour évaporé se faisait forge rugissante dans le creux de ses hanches. Oubliés ses bas de soie roulés sur ses chevilles. Son rire devenait un délice, son souffle un ouragan. Je me faisais source de montagne pour rafraîchir ses bouts d’ailes, humides et tendres. Cette nuit était notre trésor.




J’étais son corsage le jour, son miroir le soir, l’eau de sa baignoire un après-midi d’orage, suave et musqué. Elle me possédait tout entier, de partout comme une horde de vagues violentes brodées d’écume légère. J’étais son autre, enchâssé dans ses mouvements lascifs. Elle était ma sirène au cœur de bohémienne.


4 commentaires:

  1. Mais qui est ELLE ? , tu es énigmatique et nous laisses la porte ouverte à toute représentation d'ELLE;

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    1. Une photo,
      une lettre,
      trace d'un moment endormi dans ma mémoire...
      retrouvés dans un livre.
      Comme un flash.
      On n'oublie jamais ce qui est beau.
      On n'oublie jamais ses amours.

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  2. Elle, joli souvenir
    Une sirène, une bohémienne
    Un amour tatoué au fond du coeur

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