La nuit avance avec son gros ventre.
Le vent castagne la profondeur du paysage,
plongé dans l’outremer houleux,
avec des feuilles ramassées à la hâte
sur les ceps tremblants.
Le vent castagne la profondeur du paysage,
plongé dans l’outremer houleux,
avec des feuilles ramassées à la hâte
sur les ceps tremblants.
Quelques gouttes donnent le tempo
à la symphonie de pluie et de tourment.
L’air,
pourtant encore assez tiède,
engourdit l’horizon
d’un baume sombre,
épais.
pourtant encore assez tiède,
engourdit l’horizon
d’un baume sombre,
épais.
Le calme s’est pris les pieds dans le chemin de traverse,
sa chute est bruyante.
sa chute est bruyante.
Les volets sont fermés.
Mes yeux sont clos.
Mais le lugubre chant du vent
bouscule mon sommeil.
Mes yeux sont clos.
Mais le lugubre chant du vent
bouscule mon sommeil.
Il est parfois des vents lugubres qui hantent les nuits sans sommeil!
RépondreSupprimerLes vents lugubres font peur en agitant nos consciences.
SupprimerSouvent, j'aime entendre le souffle du vent dans les feuillages mais quand il devient violent, il me fait parfois peur. Comme une grosse bête qui voudrait tout engloutir. Je reste blottie entre mes draps et j'attends que le jour arrive. Bises alpines et belle fin de semaine.
RépondreSupprimerC'est tout à fait ça: une grosse bête qui frappe au volet et nous rend bêtes... de peur.
SupprimerBises.
Le vent d'autan souffle sur nos nuits, emplissant tout l'espace de fuite et de regrets pour mourir au matin !
RépondreSupprimer... et le matin tarde à venir!
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