Écriture instinctive au cimetière Anglais de Bayeux, le 8 mars 2018, 10h10.
Un vent encore bien pâle et calme inonde les allées, tapis sans sable, juste un peu d’herbe.
Le silence, dernière offrande au monde qui s’attarde auprès des anges endormis, en quête de soleil.
Le silence, dernière offrande au monde qui s’attarde auprès des anges endormis, en quête de soleil.
Ami, reviens demain et je te tendrai la main.
Amour, ne t’en vas pas même avec un dernier sourire, un baiser brûlant.
Regarde le ciel, il s’étend, comme un enfant fatigué,
sur une plage de l’autre côté de l’océan.
Amour, ne t’en vas pas même avec un dernier sourire, un baiser brûlant.
Regarde le ciel, il s’étend, comme un enfant fatigué,
sur une plage de l’autre côté de l’océan.
La victoire se sertie de mensonge…
Prend un dernier verre, ton casque et ton fusil.
C’est l’heure qui t’appelle.
Va mourir derrière la frontière.
Confie tes 17 ans au combat pour la liberté.
Prend un dernier verre, ton casque et ton fusil.
C’est l’heure qui t’appelle.
Va mourir derrière la frontière.
Confie tes 17 ans au combat pour la liberté.
Les guerres aiment le sang, les espoirs et la bravoure.
S’il n’y a que des enfants, ne t’en fait pas, ça fera l’affaire.
Le sacrifice n’en sera que plus beau.
La veuve plus jolie.
S’il n’y a que des enfants, ne t’en fait pas, ça fera l’affaire.
Le sacrifice n’en sera que plus beau.
La veuve plus jolie.
M'est avis que le lieu où tu as écrit ce texte t'a insufflé une pointe de lyrisme qui ne fait que renforcer l'émotion que je ressens à te lire. La dernière strophe est tellement vraie et....poignante.
RépondreSupprimerLes cimetières du débarquement sont bouleversants partout où ils se trouvent.
SupprimerMais à Bayeux, cette stèle m'a bouleversé.
Mes mots sont bien pâles face à l'âge de cet enfant mort sur nos plages.
Combien sont tombés et combien tomberont encore? L'humanité, décidément, n'apprend jamais de ses erreurs. Ton texte est beau mais désabusé. Bises alpines.
RépondreSupprimerTant qu'il y aura des hommes, il y aura des guerres.
SupprimerOui je suis désabusé, mais surtout triste, secoué même rien que de penser à l'âge de ce jeune homme venu mourir sur notre sol.
Quelle connerie la guerre, Barbara...
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ils sont venus mourir au champ d'horreur...
SupprimerJe trouve cette fin atroce. Cette idée de sacrifice me scandalise. La jeunesse mérite tellement mieux que çà ! Bonne soirée à toi. Amitiés. Joëlle
RépondreSupprimerUn éternel recommencement. Ça fait peur.
SupprimerCombien de vies massacrées pendant toutes les guerres celles d'hier et d'aujourd'hui?
RépondreSupprimerÉmotions en te lisant...
Hier, j'ai fait un montage Power-Point pour un spectacle afin d'illustrer la chanson "Craonne"...Je l'ai illustré avec des cartes postales de mon grand-père...Il a fait Verdun et le chemin des Dames...
Donc ce matin, je suis d'autant plus émue en lisant ton poème...
Et celles de demain?
SupprimerJe suis sorti de cet endroit brisé.