Les lumières distendues du jour s’éliment à l’ombre de la nuit qui
s’avance.
L’écho de la pluie rebondit toujours sur le gris des ardoises brillantes.
L’air froid pique les nuages énormes et noirs qui s’amoncellent en silence.
L’écho de la pluie rebondit toujours sur le gris des ardoises brillantes.
L’air froid pique les nuages énormes et noirs qui s’amoncellent en silence.
L’hiver a dû oublier quelque chose dans ses armoires, il est revenu le
chercher…
La couette dort sur notre lit, pas encore défait.
La fin du jour a fermé les volets pour nous protéger des méandres glacés du vent.
Tes mains chaudes enveloppent les miennes.
Aurais-tu peur du bleu ?
La fin du jour a fermé les volets pour nous protéger des méandres glacés du vent.
Tes mains chaudes enveloppent les miennes.
Aurais-tu peur du bleu ?
Fête des lumières à Lyon, 5décembre 2014.
Fabuleuse cette lampe de chevet géante !
RépondreSupprimerMoi, peur du bleu ? ;-)
¸¸.•*¨*• 🦋
Je ne le pense pas, peut-être même que le bleu est ton amie... Mais là... c'est une autre histoire.
SupprimerCette lampe géante était installée sur la fontaine place des Jacobins à Lyon pour la fête des lumières, l'année d'avant les attentats. Depuis, c'est moins festif. Depuis cette foule fait peur. Me fait peur.
Bises lumineuses.
RépondreSupprimerTon poème est plein d'une douce quiétude, loin de la foule, cette foule qui fait peur souvent plutôt noire que bleue!
Jolie ta photo!
La quiétude pour dépasser l'angoisse...
SupprimerSi elle a peur du bleu, il faut lui dire les mots bleus. Ceux qui rendent les gens heureux. Bises alpines.
RépondreSupprimerQui écoute encore les mots bleus?
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