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Photo découverte sur le net. |
Une partie de ce bonheur de flanelle tendre qui te va si bien, capitonne ton sommeil comme une demeure rassurante. Le jour s’effiloche dans les ourlets d’une ouate blanche et grise. Dans une boite de silence, tes songes en patience, la douceur de ta peau de pêche, la saveur de ton parfum de vanille, envoutent l’immense territoire de tes démons. La nuit n’est plus très loin. Tes yeux clos, soieries brillantes de fantaisie en route pour la passion, frémissent juste assez pour oublier la patience de l’horloge déjà endormie.
Tes cheveux fins trainent sur ta joue assoupie. Une main tendre retient ta fatigue. L’amant calme, ensorcelé, observe la fin du jour enrober ton corps nu avec les lacets bleu d’une nuit hésitante. La porte entrebâillée de ta chambre, aux saveurs discrètes, laisse passer une poésie mutine aux ardeurs muettes.
L’amour n’est plus très loin, il attend demain.
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