Les portes du temps emportent les heures inutiles où bouillonnent des sanglots mornes, virevoltent des feuilles mortes, s’étalent des brumes tristes, humides et froides. La faucheuse choisit ce jour sans lumière pour venir te prendre. C’est l’heure du grand voyage. L’autre rive, silencieuse, prometteuse, te tend ses bras pour un repos définitif.
Mon cœur est dur,
mes larmes brûlantes.
Dans la campagne endurcie par les faveurs cruelles de l’existence, traine un vent piquant, des mains dans les poches, des souvenirs dans l’âme. Le chagrin, les regards qui se croisent, sont notre communion.
Ma blessure emporte mes derniers mots pour toi. Ils vont s’éteindre dans l’ardent silence de mes songes pendant que sonne le glas de cet instant moribond.
Tu me manques.
Quand s'en va la vie de ceux qu'on aime sur des chemins inconnus, il n'y a pas de mots juste le silence à partager...
RépondreSupprimerAvec toute mon amitié
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Ton bateau a pris l'eau.
S'est envolée la vie,
Sur un autre vaisseau...
Sur toile souvenirs,
Sur fond de nostalgie,
Quand s'oublie l'avenir,
Quand partir s'est mourir.
Je voudrais dessiner
Des fleurs bleues pour rêver...
Marie
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"Là où nous sommes
dans l'instant éternel
il n'y a pas de mots, puisque tout est là.
Là où nous ne sommes pas dans la suite des heures
il n'y a plus rien que des mots,
enroulés sur eux-mêmes,
comme ces duvets d'oiseaux oubliés par le vent
dans l'ornière des chemins."
La présence pure
Christian Bobin
Un commentaire poétique qui me touche.
SupprimerMerci.
Mes pensées t'accompagnent dans cette dure épreuve. La peine est immense, restent les souvenirs des bons moments passés ensemble. Bises alpines affectueuses.
RépondreSupprimerJe le dis toujours : il ne faut jamais cesser de se construire des souvenirs. Quand ceux que nous aimons partent, il nous reste leurs rires, leurs voix, pour faire battre nos cœurs et habiller nôtre mémoire.
SupprimerL'heure du dernier voyage. Son visage contre la vitre, alors que le convoi s'éloigne peu à peu sur les rails du présent. Les souvenirs eux, restent en gare...
RépondreSupprimerQuelques mots qui illustrent bien le moment vécu.
Supprimerles souvenirs sont des trésors qui nous aident dans ces moments difficiles.
Merci.
Où es-tu ?
RépondreSupprimerJe te cherche au-dessus du bel horizon dans ce qui respire encore
Dans chaque souffle d'air le long des sentiers aux odeurs parfumées
Dans chaque brin d'herbe
Chaque feuillage
Chaque pin centenaire
Chaque chêne Kermès que le mistral décoiffe et libère
Dans la poussière qu'il soulève
Dans les paysages de ton enfance.
Près du sOleil qui réchauffe près de la lune qui embrase
Je te cherche près de la pierre moussue
Je te cherche.
J'ai surpris ta présence pas si loin
Celle qui palpite le long des chemins pierreux brûlants
Comme une flamme suspendue à tes éclats de rire
Ton humour ta respiration tes attentions tes mystères
Les ors de tes mains qui tourbillonnent tout autour
Toi le Grand Voyageur
l'Homme conquérant au sourire rayonnant
Dans ce temps déplacé, les nuages jouent avec leur ombre grisée...
L'on ne peut transcrire en mots
Son trop rempli de peine.
Mais la vie derrière son grand paravent se renouvelle et nous emporte
Avec ses moissons dans une pluie de lumière qui se partage dans l'éterne-été.
Le paysage est sublime là-haut et se dessine au-dessus de ta montagne,
Toi l'Homme d'aile, d'elle, superbement peinte et repeinte,
Et toi qui à présent reposes libre à ses côtés,
Témoin éternel de sa beauté harmonieuse dont tu ne te lasses,
Près de ses crêtes blanchies qui se colorent suivant le temps.
Elle t'appartient désormais.
Le ciel azur est transparent et joue du violon avec le vent,
Et vibre suspendu près de l'astre brillant.
J'ai cueilli pour toi une brindille aux cent parfums qui espère
Dans sa simplicité du jour d'hui.
Je musarde à te chercher toi le précieux, le fragile qui grandit
Quand j'ai accepté d'être en paix et mère-veillée pleine d'amour durable,
Bien accordée.
La beauté de l'âme ardente se porte belle et bien
Dans la majesté de la finitude du couchant
Quand l'éclair renaît en écho familier
Dans l'enraciné.
Den
Amicalement à toi letienne. Tout est là entoilé et dans l'instant.
Émouvant texte qui me touche.
SupprimerMerci pour ce cadeau.
Ceux qu'on perdus restent vivants au coeur tant qu'on pense à eux.. Ils sont la lumière qui conduit notre chemin
RépondreSupprimerOn ne perd jamais ceux que l'on a aimé sincèrement.
SupprimerIl restent définitivement dans notre cœur et notre mémoire.
Merci.