Le canal de La Martinière, le 22 septembre 2024. |
Mon visage se colle à la fraicheur de la brise. Mes yeux se ferment. La terre du chemin se joue de mes pieds fatigués. Mon pas traine. Le jour aussi. Mes mains nues glissent dans mes poches, griffant le fond de mes pensées.
Les couleurs ont fondu, laissant la lumière s’étendre paresseusement sur les veilles cordes élimées, écharpes sans parfum sur la gorge de l’acier taché de rouille, ancrages moribonds pour des navires disparus.
Et voilà que la pluie vient piquer de son sel le coin de mes yeux.
Balade nostalgique en noir et blanc...
RépondreSupprimerBallade sur une mélodie d'automne ponctuée de silences, tissés par la bruine...
Et les bateaux endormis en fin de vie laissent traîner cordes et chaînes rouillées: souvenirs des voyages d'antan...
Et le temps passe, passe inlassablement...
***
Merci pour cette page pleinne d'émotions poétiques et photographiques
****
Un jour qui n'en était pas un, si sombre sous son ciel de pluie grises.
SupprimerLe noir et blanc raconte bien cette nostalgie des voyages d'hier.
Le canal de la Martinière est un lieu impressionnant, ancien cimetière de trois et quatre mats de la glorieuse époque des grands voiliers.
Sous la grisaille du ciel, le canal semble abandonné. Ancrages couvertes de rouille, cordes hors d'usage,
RépondreSupprimerberges sans bateaux, le temps s'est arrêté, alors que la pluie égrène lentement ses gouttes et que s'affadissent
peu à peu les couleurs de l'automne. Beaucoup d'émotion, de nostalgie d'une époque à jamais révolue, qui
n'en finit pas de sombrer sous l'œil indifférent de l'eau qui passe...
Ce lieu nostalgique, ce lieu de mémoire, fut un temps une base de l'OTAN en France.
SupprimerAujourd'hui, une association tente de la préserver dans son jus, mais la tâche est immense.
L'endroit reste magique, intemporel.