La lumière du soir vagabonde, éternelle solitude égarée par les promesses du jour sur les sentiers du temps. J’entends le rire peu farouche du vent siffler en traversant les arbres, en caressant les branches, en embrassant les feuilles. Le soleil encore blanc, chemine dans le cœur des vignes frémissantes… C’est l’été, saison moribonde drapée de sa mante de coton filandreux, qui s’avance, trainant les pieds, désabusé. En silence, il baisse les yeux, et l’indifférence enveloppe sa solitude… Les pampres s’accrochent aux songes assoupis du promeneur improbable, rêveur solitaire, s’étourdissent de leurs futilités.
J’aimerais tant m’abandonner à l’ivresse des certitudes, mais la nuit avance de son pas régulier, feutré, fourbe. Croire au bleu d’un ciel amical, espérer le soleil, devient une illusion famélique. La sombre mantille de l’horizon se défait dans un silence indigo.
Vivre l'instant, la nuit est encore loin
RépondreSupprimerL'instant présent est un bijou, oui.
SupprimerPeut-il nous aider à oublier la nuit qui avance?
Dans le bleu indigo
RépondreSupprimerLes soupirs de nos jours
S'endorment dans la nuit
Temps de silence
Pour croire encore
A des aurores nouvelles
Des baisers sur les chagrins
Des rires de soleil
Nous sommes dans le même état d'esprit...
SupprimerEt ce que tu écris est d'une poétique beauté qui me touche.
https://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/2024/07/poeme-bleu-indigo.html
SupprimerMerci pour ce texte en symbiose avec le mien.
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