Photo rencontrée sur le net... |
C’est une petite
nuit sans lune que mon cœur avide de tes baisers escalade en silence,
pendant que toi tu dors,
perdue dans les draps froissés par l’habitude des mots,
des gestes,
des peaux qui se touchent sans aboyer.
Tout en rire.
Tout en morsures délicieuses.
Frôlement tendrement élégant enflammant,
dans l’obscurité sucrée de l’alcôve bouleversée,
nos corps se cherchant avec envie.
Quand tu dors,
je laisse la nuit
caresser tes cheveux,
parler d’amour aux oreillers écrasés,
écouter ton souffle fauve s’évaporer
parmi les ombres se faufilant
dans les plis de la soie du lit.
Farandole pleine de secrets
humides et tièdes…
on en aimerait presque la nuit tellement elle est sensuelle.. dans vos mots
RépondreSupprimerDans la nuit, il n'a pas que des ombres froides et bleues,
Supprimerdes souffles tièdes s'aventurent aussi dans les ombres timides des corps.
La magie est dans ce transfert...
La solitude de l'amant qui contemple sa maîtresse endormie; et laisse la nuit courtiser à sa place, celle qui est étendue près de lui.. Un amour partagé en quelque sorte, avec la nuit complice ! Des mots sensuels, à peine murmurés.
RépondreSupprimerUn partage jusque dans le silence de la muse endormie...
SupprimerUn bonheur suave.
Que disait cette chanson, (et de qui): les draps froissés s'en souviennent ?
RépondreSupprimer"Il était une fois" bien sûr!
SupprimerNous avons tous un peu rêvé d'elle...
Farandole sensuelle des mots et des silences de la nuit
RépondreSupprimerRespecter la Belle jusque dans ses silences.
SupprimerToujours.
La nuit en reste plus magique encore.