Fin du jour sur Bourgueil, depuis la fenêtre de mon bureau. |
La colline brumeuse se dévoile chastement, dans le jour tiède et déjà engourdi, de la tunique enflammée de ses vagabondages échevelés. Mon cœur s’anime et l’horizon en friche, témoin sage de la valse de ses flanelles roses, souffle sur la fin du jour qu’un soleil pastel éteint doucement.
Ô voyage flou, danse crépusculaire où s’émeuvent en partage les silences sucrés, nichés dans ton ombrelle repliée, couchée sur la terre en compagnie des vignes déjà flamboyantes.
Ton baiser délicatement offert ; le tendre murmure de ta peau sous les dentelles ajourant ton corsage ; ton parfum frêle et sauvage, vaporeusement libéré, cheminant vers moi de son vol musqué… invitation au détour possible de l’amour.
L’automne est là, blotti dans tes yeux.
Tes yeux lumineux qui se pressent d’effeuiller mon rire pour y semer tes promesses.
Un coucher de soleil rougeoyant, langoureux, et la présence, ô combien troublante, de la personne aimée, qui sème son parfum, en même temps que ses promesses. L'automne et ses sortilèges...Tu as composé un poème superbe, letienne
RépondreSupprimerCe qui est formidable, c'est qu'en guettant l'instant sans vraiment en saisir tout son sens, les mots prennent leur place pendant que l'amour s'installe.
SupprimerC'est la magie de l'attente quand rien ne se dit mais que tout se devine.
Et tout ça grâce à la magie d'un soleil qui se couche sans en avoir l'air.
La vie est belle.
Magie des mots qui s'enveloppent de tendresse et d'amour à la lumière tamisée d'un coucher de soleil
RépondreSupprimer"La houle d’or meurt doucement
Dans le frémissement du jour…
Le monde en son embrasement
Est ivre de vie et d’amour…" Marie
Ton commentaire est un cadeau, du bonheur.
SupprimerC'est si beau...
" Fin du jour qu'un soleil éteint " tout " doucement "
RépondreSupprimerTu sais choisir les mots avec art pour dépeindre
Le spectacle azuré du ciel sachant atteindre
Mon âme en grand tourment prête à l'affaissement.
Bonjour Letienne,
Merci de me montrer la lumière. Elle m'est salvatrice dans ce brouillard de violence.
Bises et Bonne fête de la Toussaint
La lumière est partout, je ne regarde qu'elle.
SupprimerJ'ouvre les yeux dès qu'elle me caresse les paupières.
Je ferme les yeux sur la folie du monde, me recentre sur ceux que j'aime.
Ça m'aide à vivre car la force nait dans l'amour.
Bises en attendant des moments bonheurs.