Le jour décline, penaud, sur l’horizon embrassé par un crépuscule chaste et apaisé. L’air devient un silence lourd et bleu. Le ciel pensif s’égare dans un rougeoiement dilué par la nuit s’avançant, à pas de loup, entre hier et demain.
La longue écharpe de pierre et de bois mêlés menant au Mont, serpente dans un entremêlât de contre jours où dort une prairie bercée par le clapot de la mer déjà revenue, tout en douceur, tout en patience.
Le vent se fait plus vif. Il gomme les sombres soubresauts d’un juillet brûlant où l’homme que je deviens avance le cœur serré. Le ciel ourle dans une danse vaporeuse ses nuages effilochés, comme la main affectueuse d’une mère caresse la chevelure de son enfant.
Le soir est beau.
Le lieu est magique.
Et mon âme tremble à m’en fermer les yeux.
Le Mont Saint-Michel compte un grand admirateur
RépondreSupprimerQui sait lui rendre hommage avec sa poésie
Élégante, émouvante, où libre fantaisie
Au final est laissée à chaque spectateur.
Bonsoir Letienne,
J'ai adoré ma lecture en voyageant avec toi. Mrerci de ce beau partage.
Bises
Le Mont est unique.
SupprimerÉmotionnellement, il dégage une puissance incroyable!
J'ai découvert son nouvel écrin qui le met bien en valeur.
Sa magie m'a pris à la gorge.
Un crépuscule impatiemment attendu, un moment unique, entre"chien et loup," où tout devient possible, imaginable, avec le Mont, tout à la fois proche et lointain...
RépondreSupprimerTrès beau poème, très suggestif !
Une redécouverte.
SupprimerEt quelle redécouverte!
Une incroyable magie.
La beauté a quelque chose de profondément saisissant qui confine à la tristesse.
RépondreSupprimerDans tes mots, c'est magistralement évoqué.
Bisous de frangine
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Ce que je viens de vivre a teinté ce ciel magique de tristesse.
SupprimerL'émotion a donné rendez-vous à mes mots là, juste là.
Bises crépusculaires.
Si un paysage nous émeut, c'est qu'il touche au plus profond de nous, une âme meurtrie bien souvent, une âme hypersensible. Un paysage, un livre, un film, une musique, peu importe, mais ils nous aident à leur façon à évacuer, même si c'est sous forme de pleurs.
RépondreSupprimerTes photos sont magnifiques, Letienne. Je t'embrasse.
Il suffit d'un lieu embrassant une histoire éternelle, dans un paysage hors de tout et pourtant si proche.
SupprimerLe Mont rassemble tout ça avec la magie des couleurs du crépuscule.
J'en frissonne encore.
Bises.
Émotion devant les spectacles toujours renouvelés des soirs ou des aurores, des cathédrales ou des abbayes, le temps semble s'arrêter sur des instants d'éternité...
RépondreSupprimerCe soir là, il s'est arrêté en m'offrant une pause salvatrice.
SupprimerSa lumière m'a éclairé pour la suite du chemin.