Au matin l’hiver.
Un long couloir de brumes denses où un papillon a quitté mon épaule nue,
En silence,
Pour un voyage tout léger.
Il vivait accroché à la magie colorée de
mes rêves,
Troubadour aux ailes teintées de mille et une nuances de gris,
Camaïeu lourd, pendu aux dentelles de ma mémoire.
Il a déplié ses grandes voiles de soie douce
pour agiter l’air
À la lisière de mes paupières déjà rassurées par cette danse d’adieu.
Il est ailleurs, assoupi dans un soir
volatile,
Accroché sur un toit blanc,
Piqué par un rayon de lune,
Aventureux Pierrot au regard diaphane.
Alors le cœur se serre de cette absence.
Un bel hommage pour une grande tristesse....
RépondreSupprimerIl a l'age de mon fils ainé.
SupprimerÇa me chamboule...
J'aime beaucoup sa sensibilité dans le jeu d'acteur.
Tristesse sans nom.
Jeune, beau, talentueux, l'âge de ton fils, et lui même un fils de 6 ans, ça fait beaucoup...
RépondreSupprimerC'était écrit quelque part...
SupprimerComment ne pas être touché par ce départ, de plus.........sur une piste bleue alors qu'il était un skieur débutant. A la lecture de ce poétique hommage, on perçoit ton émotion. Je confirme que , une fois encore, je n'ai pas été avertie de ta publication. Bonne soirée.
RépondreSupprimerSa destinée fait froid dans le dos...
SupprimerVivre est un vrai privilège.
(Je réfléchis à une solution, avec mes maigres connaissances...)
Ton texte est un bel hommage à ce jeune acteur qui avait un bel avenir devant lui...
RépondreSupprimerLa vie est fragile et cet accident le montre bien...
Profitons d'elle sans retenue.
SupprimerDifficile pour moi d'acceper l'accident
RépondreSupprimerLe dépit vital est à ce point oxydant ?
Bonsoir Letienne,
Déjà j'ai beaucoup de mal avec les accidents de la route, alors sur les pistes de ski !
Quelquechose cloche dans nos comportements, ces morts me déconcertent parce que le "si" reste omniprésent.
Bises
Il n'y a rien à dire.
SupprimerChacun suit son chemin.
La mort nous guette sans cesse.
La faucheuse aime la besogne.
La mort, même accidentelle, fait partie de la vie.
C'est dur à accepter, je sais.