Les ombres salées
écrivent sur les rochers dénudés
la courbe silencieuse du temps
glissant dans le sablier de la vie.
Les lumières du jour
neuf se diluent avec nonchalance
sur l’horizon
qu’une écharpe vaporeuse protège du vent léger.
La nuit a glissé sur les algues vertes.
De fragiles notes roulent derrière nos pas encore en sommeil.
C’est un moment qui fait vibrer des rires lointains,
chanter notre regard charmé par ces minutes frivoles.
La douceur du partage imprévu nous éclabousse d’un plaisir rayonnant.
Une huître sauvage croquée là,
une moule crue savourée un peu plus loin,
ton baiser cueilli sous une cabane de pécheur
au carrelet ondulant lascivement dans la brise bleue
venu du large…
Le bonheur !
Bonheur fugitif sur ces côtes où le goût du sel et des embruns apportent mille bonheurs... des endroits que j'adore!
RépondreSupprimerUn lieu où le silence est gonflé des bavardages de la mer,
Supprimerun lieu hors du temps quand les rires et le vent salé se mélange.
Un peu de bonheur cueilli sur les rochers.
Désolée Letienne, mais en général quand je tiens un filon j'ai du mal à m'en détacher alors je vais poursuivre ainsi jusqu'au dernier poème. Que des chansons que j'aime comme celle-ci, chanteur de mon top cinq...
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/6cRrepWv1rg
Bonne nuit
Cabrel est un poète que j’apprécie aussi.
SupprimerFacile "La cabane du pêcheur"!
Merci.
Revenue rêver sur tes mots et tes images...
RépondreSupprimerLa mer nous parle de rêve de départ, d'embruns fous, de lumières explosives.
SupprimerDu bonheur!