Le ciel a étendu sa pelisse épaisse au travers des vignes maquillées et costumées pour les bacchanales des grands soirs. Elles dansent en ligne sous l’épaisse fourrure gorgée d’audace, dissimulant la lune qui a perdu son masque. L’air s’est épuisé à soulever le jupon démoniaque des brumes libertines avec son souffle sulfureux ; défait les lacets lestes des corsages malicieux étreignant les treilles grivoises.
Dans mon rêve, tu n’es pas en retard…
Viens te rouler avec moi dans ce lit improbable, t’entortiller dans ces draps rebelles où le chant parfumé de tes gestes s’est imprimé dans les draps de satin, jusqu’au traversin, là où ton corps a laissé s’endormir le trésor de ton or caché, emprunte définitive d’un bonheur volatile.
Il n’est pas si tard…
Mes yeux encoeur' enso-mieillés élisent tes mots beaux dans le sil-anse de la maison-née.
RépondreSupprimerMerci letienne pour ta poésie dans ce mât-teint frileux derrière la vitre, aux draps froissés de châle-heure, dans ton rêve d'or et d'un doux mauve.
Pas si tard.
Un rêve? qui sait...
SupprimerLes nuits sont fantaisies, voilà tout.
Rêve bleuté dans la chaleur mauve d'un début d'hiver...Il n'est jamais trop tard...
RépondreSupprimerBien sûr qu'il n'est jamais trop tard...
SupprimerDans un rêve tout est permis
RépondreSupprimerPour l'art des amours raffermis !
Le rêve est un voyage en tout, même en amour.
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