Jardin des Tuileries, un matin de décembre.
Les chaises sont allongées et vides.
Elles guettent l’oubli facile enveloppé de rumeurs hasardeuses.
L’air froid engourdit mes joues silencieuses.
Le jour est pâle, lisse comme un miroir sans fin.
Paris s’est réveillé dans ses draps gris, grincheux…
Elles guettent l’oubli facile enveloppé de rumeurs hasardeuses.
L’air froid engourdit mes joues silencieuses.
Le jour est pâle, lisse comme un miroir sans fin.
Paris s’est réveillé dans ses draps gris, grincheux…
C’est un matin où le soleil reste de marbre, blanc, égaré dans un ciel
sans étincelle.
Grisaille et solitude des brumes d'hiver
RépondreSupprimerPaisibles et sages... reposantes.
SupprimerLe gris de la solitude a ses vertus.
Un peu triste ces chaises vides, mais bien réel et bien étayé par cette poésie
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