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samedi 18 novembre 2017

Ruban noir.



Le jour me mord le regard,
crève mes yeux de sa blancheur brûlante.
Les mots s'agrippent à mes doigts
qu'ils dévorent dans l'assiette d'un soleil assassin.
Alors je tremble,
embarrassé de rubans noirs qui écartèlent mon corps
pour que ton cœur atteigne mon rire,
mon souffle.



Viennent tes lèvres comme une oasis légère et fraîche.

8 commentaires:

  1. Ces rubans noirs me font une impression bizarre qui me glacent.
    Heureusement vient la dernière ligne du poème...
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. Des angoisses et des solitudes, puis l'espoir dans l'attente: piège terrible pour l'auteur que je suis et qui dérive dans son écriture jusqu’à pas d'heure.
      heureusement, parfois, la lumière vient au matin. C'est le soulagement.
      Bises sans ruban noir.

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  2. Oh, je ne pense pas que le soleil soit assassin même si de temps à autre il exacerbe les sentiments; il faut juste savoir s'en protéger.

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    1. Les morsures dévorantes du soleil sont les plus cruelles qu'il soit.
      Comment s'en protège-t-on?

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  3. Comme Célestine... je lis et je ressens un grand froid. Heureusement la fin vient réchauffer tout cela mais si l'oasis est "fraîche" selon tes mots. Bises alpines

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    1. Le froid de la nuit voulu en solitude.
      Pour écrire comme d'autres respire.
      Pas toujours facile...

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  4. Je resssens le froid et la solitude... Puisse l"oasis étancher la soif et illuminer la nourceur..

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    1. Du noir pour défaire les bleus du cœur.
      Une nuit pour nouer des espoirs entre eux.
      La plume n'est pas toujours légère!

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