Il y a
des femmes faciles dans les ports
Vendant
des rêves fragiles avec leurs corps,
Il y a
des nuits et des silences épais,
Des
odeurs de tabac, d'alcools forts, de marées.
Elles
rongent la vie, grignotent nos absences,
Piègent la
misère en un petit coup de rien,
Un geste
à faire pour tromper les blancs matins,
Un
chagrin, une heure à brûler la malchance...
Il y a
des femmes dociles dans les ports,
Des
hommes imbéciles donnent leur or,
La valse
des hanches, la danse des bouches...
La
lumière se traîne sur le sol sale,
Les
draps, les corps, le bleu, histoire banale,
Histoire
bancale d'une vie peu farouche...
Il y a du Brel en toi. :-)
RépondreSupprimerC’est très beau.
¸¸.•*¨*• ☆
Nous sommes faits de tant de choses...
SupprimerBises de poète.