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| Image récoltée sur le net... |
J'attendais que vienne une lumière, terré dans une nuit sans fantaisie. Je guettais le lever d'un soleil aussi rond que tendre. J’espérais qu'il ait la force et la volonté d'écarter les brumes froides de cet hiver naissant. Qu'il m'apporte la grâce consolante de tes grands yeux fous. Tes yeux fous où sommeillent encore tes rêves les plus doux. Tes yeux ou fluent en abondance les étincelles de ton âme éclairée.
J'ai humé dans la folie des ombres du matin, ta délicatesse, une rassurante délicatesse.
Le hideux cauchemar de ma nuit pathétique glissait, dans une angoisse tenace, la sombre menace d’une jalousie furieuse. Celle qui rend fou. Celle qui fait de l’homme un loup. C'elle qui assèche les cœurs, qui ensanglante les corps.
Alors, ta main frêle a réveillé le jour avec sa douceur tendre. Un voile pâle s’est déposé sur ton âme légère, sur ton corps encore assoupi dans ses saveurs tièdes. Ses frissons généreux. Les étoiles discrètes ont quitté le toit du monde pour s’évanouir dans une aube silencieuse. Dans les tintements secrets des couleurs crème d’un horizon plein de promesses.
J’ai souri au temps qui s’était arrêté sur le bord du lit, là où les draps se froissent dans une musique satinée. Là où tout commence. Où tout finit.
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