Il y a le banc,
La lumière du jour qui n’en est pas une.
A peine une rumeur sans éclat.
Le temps passe, à petits pas serrés,
Vouté, les mains dans les poches.
Il nous oublie dans son regard.
Gris, voilà, tout est gris et lent…
Et pourtant,
Ce banc nous invite aux bavardages
sans âge,
En écoutant le vent qui s’entortille,
Comme autant de fruits de saison,
Autour de nos vies besogneuses.
L’alcôve est tendre verdure,
Propice à une élégante
discussion,
Un babillage en partage.
Laissons aux ruelles sombres de la ville
Les doutes et l’inquiétude du soir
Qui viennent inexorablement
À notre rencontre.
Parlons un peu,
Toi et moi,
Les yeux dans les yeux,
Les mains nouées au cœur de l’après-midi.
Laissons la lenteur nous envahir…


Un poème qui me parle beaucoup:
RépondreSupprimer"Les bancs sont là
Qu'ils soient de pierres
Ou de vieux bois
Les bancs sont là
Pour une pause,
Une prière
Ou pour un rêve…
Dans le silence,
Les bancs écoutent
Le temps qui passe !
Qu’ils soient de pierres
Ou de vieux bois
Les bancs sont là
Tout simplement…
18/05/2013 https://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/search?q=banc
Tes mots portent une petit musique tendre, je m'en vais l'écouter sur un banc...
SupprimerUn banc pourrait raconter tant d'histoires, des tristes, des joyeuses, un banc, c'est un peu un réceptacle de notre humanité. ;-) Bises alpines.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton idée du banc réceptacle de l'humanité.
SupprimerIls connaissent tous nos bavardages, et tellement plus encore.
Bises automnales.
Laissons tomber les dossiers, les positions bien assises, et réfugions nous sur un banc, seul confessionnal sans témoin ni pénitence !
RépondreSupprimerPrenons le temps de nous pauser un peu, pour respirer la vie dans sa fraîcheur. Oublions, un instant seulement, la course folle des choses.
Supprimer"Le temps passe, à petits pas serrés,
RépondreSupprimerVouté, les mains dans les poches.
Il nous oublie dans son regard.
Gris, voilà, tout est gris et lent…"
Oh que ton billet est doux et tendre, c'est ce que je ressens à sa lecture.
Merci letienne pour ce banc qui me parle.
Bon bout d'an à toi et aux tiens.
Den
Un peu de mélancolie tendre, les bancs gardent pour eux tant de secrets...
SupprimerDouce fin d'année Ben. Merci pour ta fidélité: c'est un encouragement et un réconfort.
J ai envoyé ton texte à un ami cher pour qui les bancs sont très importants. Il a beaucoup aimé.
RépondreSupprimerMerci frangin pour ta poésie ininterrompue…
Gros kiss
♥️
Merci de partager ce que j'écris frangine. C'est cool.
SupprimerJe crois que je vais être obligé de faire une pause, une grosse bronchite a envahi mon corps et je peine à rester éveillé.
Il faut que je sois à la hauteur la semaine prochaine, les quatre petites fées seront chez nous.
Bises de pain d'épice.
Une petite place sur un banc qui semble si hospitalier .... tant de gestes, tant de mots, de secrets, de promesses lui ont été confiés tout au long de ces années ! Une certaine nostalgie flotte tout autour, car prenons-nous encore le temps de nous asseoir sur un banc ?
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les bancs et ton poème leur va si bien.
Merci d'être venu .
Les bancs sont les théâtres de la vie, mieux même, des vrais refuges.
SupprimerBonjour. Je suis l'ami cher concerné. Je voue un culte aux bancs de toute sorte. Ainsi je ne suis pas seul sur le banc, et pas sur la touche. Félicitations. Les amis des bancs sont mes amis et les frangins de Celestine sont forcément un peu mes cousins. 🤩
RépondreSupprimerAlors, bonjour cousin et bienvenue chez moi.
SupprimerJe ne suis pas fan des bancs, mais quand ils sont vides, ils me parlent beaucoup.