L’hiver caresse de son ciel bleu les frissons immobiles du temps se faufilant dans le parc gorgé d’ombres. L’air est sage. L’étang hiberne déjà, sans trembler. Les arbres défaits, nus, se mirent dans l’onde lisse, fragile, émue.
Le temps prend son temps. Je me pose sur un banc et je laisse s’égoutter mes rêves chargés des reflets argentés offerts par le matin silencieux.
Ma nuit n’est pas loin. Ses délices m’emportent encore au cœur du charivari affolé que fut le chant des draps sur nos peaux aventureuses. Le mélange brûlant de nos parfums oscille toujours, ivre, sucré, volatile, dans l’apparente douceur matinale que je respire.
Les cygnes blancs dorment, la tête enfouie dans l’épaisseur rassurante de leurs manteaux de plumes tièdes.
Le temps prend son temps.. oui, qu'il s'arrête de nous entraîner dans son tourbillon.. toujours de la sensualité au bout de la plume..j'aime beaucoup
RépondreSupprimerLe temps se montre bien patient avec nous en montrant le chemin de la tempérance.
SupprimerMais nous ne savons pas l'écouter.
Le tourbillon fou du monde cessera dès que nous déciderons de ne plus l'agiter.
Nos rêves retrouveront leurs places.
A te lire, j'aimerais bien être un cygne. La fête de Noël n'a pas été telle que tu la décris en commentaire chez moi, ni même comme je la souhaitais. Mais oui, la fête de Saint Sylvestre n'en sera que meilleure.
RépondreSupprimerTous les Noëls ne se ressemblent pas...
SupprimerSaint Sylvestre sera plus généreux.
Caresse d'hiver
RépondreSupprimerenvol du temps qui passe
amour
tendresse
Laissons les tourbillons de la vie
Savourons chaque instant
Savourons les à petites lampées...
Supprimerhttps://youtu.be/iXKkxZ7U-lo?si=WUyN9nYqi6bn4zpK
RépondreSupprimerJ'aime j'aime
Tes mots, j'aime ton ardeur
Sous des zestes de pudeur
Savamment alités
Sensualité...
Bonsoir Letienne,
Je t'adresse mes hommages pastichant le refrain d'une de mes dix chansons préférées au monde ! En osmose avec les commentaires de Sedna et la prose de Marie !
Bisous et bonne soirée
Ta joie est plaisante à lire...
SupprimerUn instant qui, comme tant d'autres, m'interpelle.
Parfois la vie sait être douce. Il faut en profiter.
Bises.