Un ciel déluré a posé ses coussins de paille tiède, dorée,
sur le sol bénit de soleil.
Des ombres fines crochètent en silence des guipures cendrées, entre les
cailloux où se reposent les murmures encore sages du temps s’éparpillant sur
l’horizon.
L’été s’est réchauffé. Le vent s’est tu.
Nos pas pressés ont pris le temps de la mesure. Ils trainent dans un halo de
poussière libertine.
L’eau fraiche de mes mains ravive ta bouche asséchée.
La belle pause bonheur allongés sous l’épais feuillage des
tilleuls parfumés !
Nos yeux mi-clos retiennent le vide qui nous envahit.
Nos âmes enchantées se laissent emporter dans une douce dérive.
Sieste au Cap Hornu (80) 22 juillet 2021.
Une belle dérive où l'on se laisse emporter..
RépondreSupprimerLe bonheur des siestes improvisées...
SupprimerUn champ qui fait la sieste en pijama de paille
RépondreSupprimerPour faire un jeu de mot "c'est Dupré qu'on empaille !"
Bonjour Letienne,
Pardon pour cette humeur grivoise mais j'ai besoin de décompresser un peu !
Ton poème, comme toujours, est d'une finesse qui m'impressionne.
Bonne soirée
Un peu de rire en ce moment ne me fait pas de mal non-plus.
SupprimerNotre monde se perd doucement...
Merci pour ton compliment.
Allez, je retourne à ma sieste.
Prends soin de toi.