Frêle
aubade pour un jour aussi vaporeux…
La Loire
vagabonde, belle et bleue,
Sous
un ciel tourmenté au regard malheureux.
Je goute
le soleil, je respire le vent…
Dans
un songe déplaisant se meurt le temps
Et
s’évaporent les brumes piquées d’argent.
Je suis allongé dans une boite en verre,
Les yeux grands ouverts, dépassant la
lumière.
Le
printemps se couche en un profond silence
Sur
les rives ravies de ton rire assoupi,
Tes
yeux à peine plus brun bravent mon errance,
Au cœur
de longs soupirs s’envolant de ton lit.
La
lune moirée s’agite, femme réjouie,
Glisse
sur l’horizon du matin ébloui,
Se
perd dans l’aventure, reine incertaine.
Je la maudis,
amer, la blanche souveraine.
Je suis allongé dans une boite en verre,
Les yeux grands ouverts, dépassant la lumière.
La Loire telle une femme, coule et glisse tranquille, et attend le chant du jour qui a point...
RépondreSupprimerLa Loire est une femme... ma maitresse qui plus est.
SupprimerElle est belle la Loire
RépondreSupprimerDu côté de Montsoreau
Elle est belle sous tes mots
Chanson de lumière
Au fil des eaux...
Gardons "nos yeux grands ouverts"
Et écoutons passer
Les murmures de ses eaux...
Ton poème en écho au mien, émotion partagée.
SupprimerGardons les yeux ouverts et laissons battre nos cœurs.
Un bonheur au fil de l'eau.
Très doux poème à la glore
RépondreSupprimerDes beautés des bords de Loire
Bonsoir Letienne,
J'ai été touchée par tes vers si mélancoliques et tu m'as aussi rappelé une série que j avais beaucoup aimé en mes jeunes années "La dame de Montsoreau" d'après l'oeuvre d'Alexandre DUMAS. Quel partage !
Bon dimanche, bien amicalement
Ce château, dans sa visite, y consacre une grande place.
SupprimerJe vis sur une terre d'écrivains...