Revenir.
Une gare.
Un train.
Un quai.
L’épais bourdonnement du voyage
livré aux humeurs inapprivoisées
des voies sinueuses.
Le roulis.
Le silence des voyageurs
dévorés par leurs portables.
L’éphémère paysage
chassé par la vitesse,
derrière une vitre
aux traces tristes,
définitives.
Le temps,
égaré sur l’horizon,
s’échappant toujours aussi maladroit.
La solitude sans un mot,
sans sommeil,
ballotté par des remous infinis.
Partir, revenir.
La gare,
chiffonnée au bout du quai
par l’absence d’un regard.
Les lueurs lourdes qui s’ébrouent,
oranges,
tièdes,
vaporeuses,
sous la verrière.
Revenir…
La vie est ainsi faite de départ et de retour...
RépondreSupprimerDe voyages et de silence...
De trains qui se croisent et se décroisent
Partir pour découvrir, revenir pour retrouver.
SupprimerPartir pour fuir, revenir pour oublier.
Croiser et décroiser sans emmêler le temps.
Le temps parfois s'emmêle
SupprimerDétricotons les fils prisonniers
Et tissons de nouveaux jours
Comme nos grands-mères faisaient:
Détricoter des pulls
Et retricoter un joli gilet avec les deux fils usés
Pour en faire du neuf
Et s'arranger des couleurs que le temps nous offre...
SupprimerPartir
RépondreSupprimerpour mieux revenir
et entrelacer le temps
et de nouveau l'instant...
merci letienne.
Bonne soirée.