Le silence est une étrange compagnie.
Il berce ton cœur d’une douceur vaporeuse.
Tu dors bel oiseau, yeux fermés, mains ouvertes.
L’air tremble.
Une musique, rythmée par la danse éthérée du rideau offert
au vent, devant la fenêtre entrouverte, s’égoutte.
Je voudrai être comme toi, enveloppé par l’odeur sauvagine d’un
monde de sommeil…
Dormir sans regret, loin de la pluie, loin des mots qui
font mal. Tisser des rêves avec les couleurs folles qui ondulent sous le
soleil, sous le ciel bleu de ce pays dont tu me parles chaque matin en me
promettant d’y aller un jour. Demain peut-être. Parce que c’est beau, toi tu le
sais.
Dans le lit que nos corps ont défait, tu respires, les
cheveux éparpillés sur l’oreiller.
Ton bonheur est nu, sans fanfreluches inutiles, logé dans
la moue sensuelle que tes lèvres dessinent sur ton visage pour les offrir à la
langueur du temps qui passe.
Au petit matin, avec toi, je prends le train…
Image empruntée au net.
Le sommeil est réparateur. Il est doux de se réveiller dans les bras de l'être aimé surtout si c'est pour prendre, comme toi, le train du bonheur.
RépondreSupprimerLes choses évoluent dans le bon sens, mais je dois encore voyager.
SupprimerPatience... je retrouve les mots, c'est un bon début.
Le bonheur est là, juste caché derrière.
J'aime beaucoup ce poème empreint de paix et de sensualité.
RépondreSupprimerIl me rappelle un texte que j'ai écrit il y a quelque temps.
La magie des matins d'amour, c'est incomparable...
Bisous, poète
•.¸¸.•*`*•.¸¸🦋
Incomparables ces lueurs fragiles qui nous enveloppent quand la nuit se déchire, que le jour ronronne comme un chat encore endormi... les draps glissent, les yeux s'ouvrent à peine, les mains tremblent encore...
SupprimerÔ vertige parfumé!
Magie de la tendresse et de l'amour...
RépondreSupprimerUn coucou silencieux!
RépondreSupprimerUn coucou silencieux, comme une ombre qui s’installe dans mes pas en y apportant un peu de fraîcheur et de compagnie. Un coucou qui me réveille et m’invite au retour.
SupprimerLe tourbillon se calme enfin.
Les choses avancent et je fais ma valise pour prendre le train.
Dis, quand reviendras tu, dis au moins le sais tu , car tout le temps qui passe ne se ratrappe guère car tout le temps perdu ne se ratrappe plus . Barbara traduit mieux que moi notre envie de te retrouver sur ces pages.
RépondreSupprimerJe vais revenir, encore deux trois choses à régler, et je saute dans le train.
SupprimerJe retrouve l’appétit de l’écriture… C’est juste le temps qui me manque.
C'est beau d'accrocher son wagon à la locomotive et de partir pour un long voyage d'amour. Bises alpines et belle suite d'été.
RépondreSupprimerC'est beau et c'est magique... mais il y a toujours un retour... le plus dur est de faire durer cette beauté et cette magie.
RépondreSupprimerBises d'un ligérien sur le chemin du retour.