Saint Brévin l'Océan (44), un après-midi enchanté. 11 mai 2024. |
La plage, allongée dans le bleu tremblant de la moitié du jour, s’agite, rêverie colorée d’une étonnante poésie. De ses frissons d’écume perlent des étincelles d’eau salée, bouillonnement de brisures de ciel sur une couverture d’ombres serrées. Le sable dresse sa toison ocre, poussière de coquillages lunaires, descente de lit improbable où s’attarde le rire des enfants.
Par bouffées généreuses, un murmure marin aérien passe sa main tiède dans nos cheveux pour y dessiner la légèreté du temps. L’Océan laisse courir son imagination jusqu’au chemin bordé de pins élancés sous leurs tignasses vertes.
Nos cœurs battent de concert, nos mains se serrent et la dentelle turquoise se met à danser dans des tenues d’apparats au fou parfum de fantaisie. L’heure est belle sous ses masques gorgés de couleurs. L’air s’engouffre dans des fanfreluches pleines de panache et la fête se met à tourner dans nos yeux. Toute l’agitation d’un monde de saltimbanques s’est donné rendez-vous sur la terrasse de l’été, sur cette grande place offerte aux rêves.
Alors commence le mouvement surprenant des toiles arc en ciel, éternelle magie éphémère réveillant notre âme de Gavroche sans cesse en quête de fabuleux. Se jouant des ficelles invisibles, des fées fantasques nous promettent un voyage immobile d’exception. Le tintement de leurs clochettes nous montre le sentier de la félicité.
J’aime ces doux instants enrobés de fantaisie, quand le jour oublie de s’endormir pour venir nous étonner, quand la fatigue s’évapore et que la vie se déguise en un bonheur simple : une plage, des songes d’enfants devenus toiles volantes, et un peu d’air tiède.
magnifiques créations dans le ciel de printemps.. les embruns me parviennent sur l'estran de vos mots toujours superbes.
RépondreSupprimerComment ne pas partager la magie d'une telle surprise.
SupprimerUne page merveilleuse pleine de la magie de ces grands oiseaux colorés...
RépondreSupprimerCette valse dans le ciel devait être un moment extraordinaire...
"Dans les tourbillons du vent
Nous devenons des enfants
Sur l'aile des cerf-
volants"
L'enfant qui m'habite s'est réveillé pour un rêve éveillé.
SupprimerQuelle magie!
Merci pour ce magnifique partage qui nous rend notre âme d'enfant, dans le vent et l'océan. Bises alpines.
RépondreSupprimerL'Océan est encore plus beau quand il s'habille de pampilles colorées.
SupprimerBises marines.
Bonsoir,
RépondreSupprimerMagnifiques instants de magie ... Prélude enchanté qui ravive l'âme émerveillée de l'enfant intérieur ...
Des mots rêveurs, des mots voltigeurs et des images pleine de couleurs ...
De quoi nous emmener dans ce tourbillon de fantaisie et de joie ...
Bravo et merci mon cher Letienne, bon week-end, amicalement Laureen
Un moment précieux qui fait battre le cœur du poète.
SupprimerSuis-je revenu de l'Océan, je crois que mon âme d'enfant y est encore.
Bonne semaine.
Qu’il est doux cet article qui nous convie à la magie de l’enfance retrouvée. Le ciel se pare de couleurs et de formes improbables comme si l’imagination devenait peintre sur la toile bleue du ciel et que son pinceau espiègle suivait la folie d’un nouveau vent de liberté. Merci pour ce moment d’évasion poétique tout en simplicité et douceur de vivre :)
RépondreSupprimerLe peintre sait déposer ses couleurs là où le cœur de l'enfant que nous sommes sait les voir.
SupprimerApprenons à nos enfants que ce cœur qui bat en eux est une promesse de poésie.
Sans elle, les cœurs sèchent.