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La lumière
est trouble,
l’horizon perdu,
mon discours entre parenthèse.
L’inspiration
siffle ses remords épais
sur les sentiers
que la nuit saupoudre déjà d’un bleu famélique.
Voilà que
le crépuscule essore mes mots,
explore mes silences,
bouscule mes doutes,
tord mes décors.
Entre mes
mains à peine ouvertes
le temps suinte doucement
en sable négligeant,
emportant mes rêveries
dans les fossés de mes pages blanches,
à la lisière de mes soupirs grinçants.
C’est un
soir où ma fantaisie ne trouve plus le chemin de mon encrier,
tournicotant dans le chaudron où bouillonnent les bribes de mes idées.
C’est un
soir où le langage se fait absent,
s’égare en laboureur récalcitrant.
Rien ne prend de sens.
Le laboureur doit parfois retourner la terre encore et encore, suer sang et eau, avant de
RépondreSupprimerdécouvrir, profondément enfouies dans les sillons, les pépites qu'il cherchait !
Chaque écrivaine et écrivain est confronté.e à ses doutes.
SupprimerSeul le travail assidu est en mesure de lui donner la force nécessaire pour remuer la terre de ses idées.
Il faut laisser venir les mots
RépondreSupprimerDoucement endormis
Dans des crépuscules d'encre
Il faut laisser venir les mots
Les attendre avec patience
Au bord d'un soir
Dans le sillon des pensées
***
Super j'aime beaucoup
Patience, travail, sans jamais se décourager tout à fait.
SupprimerEt quand le doute s'insinue, que peu de mots viennent, en faire quelque chose pour ne pas baisser les bras.
Les mots sont là dans le silence du soir tombant.. Dans le ciel lavé de ses nuages, ils renaitront au matin..
RépondreSupprimerLaisser les mots s'égarer sur le chemin pour mieux les retrouver, au petit matin ou un peu plus tard... avec bonheur.
SupprimerC'est drôle, j'ai éprouvé la même chose aujourd'hui...
RépondreSupprimerEt puis le soleil est réapparu, chassant les miasmes.
Je te souhaite le même, frangin. De tout coeur.
La poésie est une fontaine, elle arrête parfois de couler... mais c'est rare.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Elle cesse parfois de Mme rafraîchir mais ne se tarit jamais. Je crois que ton soleil ne connaît pas mon adresse. Encore un jour gris, silencieux et grognon... Bises du soir Frangine.
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