Des petites nuits sont venues en silence regarder la lune, en se tordant les doigts, dès que le jour s’est effondré dans ses brumes de poussières crépusculaires. Une belle âme tendre a murmuré, au cœur du jardin plongé dans une ombre pleine d’étoiles, ses restes de brume s’emmêlant dans le brouillon tissé par les branches nues des arbres meurtris.
Il fait
froid.
Il fait nuit.
J’ai le cœur serré.
La longue et monotone complainte s’élevant de la terre s’est enfin tue. La symphonie de fin du monde jouée par une pluie collante s’est évanouie dans les flaques du jour agonisant.
Le ballet incessant de ces horreurs me tue
RépondreSupprimerJe compense en nature écoutant la forêt
De sa soif épanchée, en mieux elle arborait;
La plainte " s'élevant de la terre s'est enfin tue "
Bonsoir Letienne,
Ô comme je comprends ce spleen et je sais qu'il est même général et maintenant que le soleil est parti, les tourments semblent bien plus lourds. L'hiver sera très rude et je ne parle pas ici des température ! Je te souhaite une bonne inspiration pour ton roman, cela est salvateur contre le spleen.
Bisous Poète
S'accrocher aux couleurs de Dame nature, aux ciels généreux, et oublier la triste face du monde.
SupprimerPas facile quand la pluie s'invite chaque jour avec son manteau gris.
L’hiver sera sans doute rude et plein de danger.
La terre en tremble déjà.
Bises.
Novembre est arrivé, et avec lui, défilent, dans un cortège interminable, la pluie, la brume, et le jour finissant...
RépondreSupprimerUn très beau poème, rempli d' images saisissantes, douloureuses.
Le reflet d'une âme à la dérive quand le ciel se grise, que la pluie dégouline de partout.
SupprimerIl est où le soleil?
Je me rassure en me disant que c'est provisoire.
j'ai horreur de ce mois de novembre, où les jours sont de plus en plus courts, froids, et monotones. Au loin, la violence de plus en plus présente laissant sur le chemin tant de souffrances.. qu'est devenu l'humain ?
RépondreSupprimerJe le supporte très mal moi aussi...
SupprimerSurtout dès qu'il se drape de pluie.
Encore plus avec ces horizons encombrés d'horreur.
Coucou. J'apprends, au fil des années, à aimer ce mois de novembre, pourtant si ingrat. Il y a des éclats de lumière même dans les nuits les plus sombres. Bises alpines.
RépondreSupprimerOui, il porte en lui de jolies lumières.
SupprimerPour les voir il faut sortir, et je n'en ai pas envie en ce moment.
Bises de ma Loire.
"Le passé sème en ce mois, quelques sournoises fièvres
RépondreSupprimerDes larmes enflammées, un goût de sel aux lèvres
Amertume des jours, l'espoir s'en est allé"
Marie
C'est certainement dans son ADN, mais pas dans la mienne.
SupprimerDur d'espérer des jours meilleurs...
La fleur d'orage
RépondreSupprimerMes amis, la peine est de ce monde
La peine est de ce monde, je le sais bien
Comment deviner sur la fragile branche
Le nom des saisons à venir?
La peine est de ce monde, ô mes amis que j'aime
Mais chaque fleur d'orage porte la graine de demain
Andrée Chedid
Un joli texte d'Andrée Chedid que je ne connaissais pas.
SupprimerC'est si justement écrit.
Merci pour ces quelques lignes.
Un relato sumamente adecuado para el fin del otoño e inicio del invierno.
RépondreSupprimerGracias por venir desde tan lejos para navegar por mi página.
SupprimerEl otoño anuncia suavemente el invierno, la lluvia cambia el paisaje sin que llegue el frío.
La lluvia te pone melancólico... casi triste.
Pourquoi cette saison si colorée, si douce en température, si riche en senteurs, si généreuse en cueillettes peut elle provoquer spleen et nostalgie ?
RépondreSupprimerC'est surtout la pluie de novembre qui endort les cœurs et les esprits. Le soleil me manque...
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