La brume,
discrète, te regarde ma Loire.
Tu ignores l’écharpe offerte.
Des ombres
rousses épousent les dernières rumeurs du jour,
boivent les silences outremer des vignes engourdies.
Dans ton lit silencieux,
à peine troublé par l’horloge bavarde du temps,
nonchalante,
tu poses ta nuque sur la rive froide,
les yeux envahis d’étoiles chapardées,
de ta main blanche,
dans le voile lacté
du ciel déjà bien sage.
L’air est
parfumé de glace piquante,
première offrande d’une nuit où partent à la dérive
des promesses fugaces.
Je devine le
battement de tes paupières.
J’hume tes mots doux enrobés du sucre léger de ton souffle indolent.
Je sens ce murmure courir sur ta peau
inondé d’un crépuscule diaphane
à l’écho ambré.
Et le jour paresseux s’est endormi…
quel bel hommage à la Loire endormie dans le crépuscule..
RépondreSupprimerElle est belle à toute heure du jour,
Supprimermais le soir, elle m'ensorcelle avec ses promesses...
La Loire s'endort dans tes mots aux couleurs d la soie des brumes
RépondreSupprimerUne mise en sommeil comme une invitation cachée.
SupprimerLa Loire amante
RépondreSupprimerDésirs feutrés
Rencontre improbable...
Plus qu'un hommage, une reconnaissance d'amour.
A en rendre une femme jalouse.
C'est beau, tout simplement.
Chut! C'est ma maitresse...
SupprimerJ'ai craqué pour elle il y a 24 ans, ça doit rester un secret.
D'un faible souffle à l'aube raffermi
RépondreSupprimerComme tu m'en avais fait le présage
J'ai tiré mon poétique fraisage
" Et le jour paresseux s'est endormi... "
Bonsoir Letienne,
Je profite de ce billet sur ton ode magnifique et si sensuelle à ta Loire pour te remercier de tes mots réconfortants suite à panne sèche. Tu avais bien raison, je sens ma muse lentement me revenir et mes doutes se dissiper.
Bises reconnaissantes
Ne jamais rien lâcher, jamais.
SupprimerHeureux pour toi.
Bises.