Les
fontaines chuintent, femmes désabusées…
La nuit ardente a ôté son jupon froissé.
Elle fond, blanche, laiteuse, au petit jour.
Se taisent les fourbes peines alambiquées,
Les silences orageux, les rondes passées.
Je m’enivre de la folie de tes caresses
Offrant à ma peau des perles nacrées de grâce.
Les draps, soie subtile, glissent sur ma paresse,
Mon dos, mes jambes. Lascivement tu m’embrasses…
Le matin chante sur nos corps juste serrés,
Le soleil s’échappe de l’horizon doré.
Tes cheveux fous, défaits, traînent sur l’oreiller,
Toile d’arabesques sauvages, chamarrées…
Les fontaines arrosant les femmes fatiguées
Sur le bord de la nuit magie, sont adossées.
Au creux de tes hanches, tremble le troubadour,
L’amant farouche que tu as fait abdiquer.
Mes errances d’enfance sont enfin chassées.
Nuit des chimères, Le Mans (72). Août 2022. |
Tes mots s’enivrent de l'eau pure des fontaines
RépondreSupprimerEt tu te fais troubadour pour chanter les amours ...
Allons boire à la fontaine oubliée de l'enfance!
Sa source claire chantera dans les silences
Une folle espérance, une vie de partage,
La quête d'un bonheur après de longs voyages.
Marie
Ton texte est le miroir de mon voyage.
SupprimerIl me fait frémir.
Tes fontaines comblant dans une apothéose
RépondreSupprimerNotre manque de toi nous embrassons ta pause
Priant qu'en ton roman d'or elle se compose
Bonsoir Letienne,
Bonne pause créative et gros bisous
Une pause salutaire dans un écrin somptueux.
SupprimerMais le cœur vacille encore...
Bises.