As-tu vu la
passion vaporeuse entrer dans notre alcôve,
nous frôlant en passant,
Toi,
le doux crépuscule au teint de brasier,
au cœur battant ?
Toi,
dont le musc poudreux arborait tes vanilles
mêlées à des essences rares ?
J’étais
perdu dans ton baiser de feu
qu’auréolait le pourpre élégant
de ton regard incendie.
Le vent
froid d’une main géante
est venu cueillir ton souffle brûlant,
dans un claquement d’ozone bleuté.
Un orage malicieux
nous a roulés
dans un fatras de draps multicolores
où se fondait
dans un rire orangé
ta peau divinement granité.
L’as-tu vu ?
Moi, je ne me souviens que de tes mains à la recherche de mystères, blottis dans mes sombres vallées, pour y faire jaillir la lumière. J’entends encore les soupirs de ta peau collée à la mienne, accrochée aux suaves étincelles des mots interdits.
Bavardages complices,
muscles tendus,
corps battant la chamade.
Les yeux
clos sur nos visages.
Le souffle étranglé dans un bonheur imprévu.
Délicieuse extravagance d’une folie espérée,
cherchée,
trouvée.
La nuit peu venir…
Alors là.... spendide poésie letienne à la sortie de la nuit. C'est beau, c'est doux, émouvant, palpitant !
RépondreSupprimermerci à toi.
Oui la nuit peut venir...
Il y a des instants, comme ça, qui volent au vent...
SupprimerFeu d'un soleil du soir la nuit se consomme
SupprimerCe serait une erreur de préférer son somme !
Bonsoir Letienne,
Tes bonheurs imprévus sont finement et sensuellement délivrés. J'ai bien aimé les lire.
Bonne soirée
Le ciel certain soir invitent à la nuit.
SupprimerUn bonheur fou nous attend!
Douceur des voiles crépusculaires: on aime s'y blottir et tes mots se font douillets
RépondreSupprimerOn s'y attarde avec volupté...
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