L’été étourdit
les vignes de son vent brûlant avec une brutalité orgueilleuse.
L’herbe est
rêche,
les arbres s’abandonnent dans un tourbillon ambre
pendant que s’affolent les feuilles desséchées.
Une valse sourde effilochant là leur intime équilibre.
Je regarde
le ciel, infiniment bleu, limpide et serein.
Tu ne dis rien, croises les mains derrière ta nuque.
Sur ta peau sauvagine se lovent tes fins cheveux épars,
l’air vanillé pleure doucement sur ton parfum de muse sucrée.
L’été se
montre enfin,
cruel,
prenant notre jardin en otage.
La fantaisie s’est égarée dans ses ombres douloureuses,
attendant l’orage comme une délivrance.
Tes doigts serpentent en chamboulant ta chevelure.
Et tes yeux mi-clos espèrent l’audace, le grondement du tonnerre.
Quand l'été s'installe, il est vrai que la nature attend avec impatience quelques gouttes salvatrices. Comme les hommes d'ailleurs. Et c'est dans l'orage que s'écrivent parfois de belles histoires. Bises alpines.
RépondreSupprimerMême si l'été ne fut pas enchanteur, il a su marquer notre jardin par l'absence de pluie.
SupprimerIl peine... Aujourd'hui, des averses ont tout arrosé. Douces, calmes et généreuses.
Même sans les orages les histoires sont belles.
Bises de ma Loire.
Quand les pluies chaudes de l'orage arrivent, la nature et les hommes savourent des sensations oubliées
RépondreSupprimerSensations juste endormies...
SupprimerBonsoir Letienne,
RépondreSupprimerAlors là en lisant ce poème ensoleillé j'entends
https://youtu.be/oolpPmuK2I8
Salutations
Un rayon de soleil musical.
SupprimerUn peu de nostalgie aussi...