Le soleil est terne au brumeux affadi d’un ciel d’ombre. Sur la mer sombre dansant, des oiseaux blancs, gris et fous, s’amusent. Une mousseline claire coiffe les vaguelettes essoufflées d’une effervescence rieuse, offrant à l’air les derniers frissons d’un jour brûlant. Les heures douces referment leurs corolles.
Des rires d’enfants se faufilent dans des serviettes tendres et moelleuses, agitées par des mains de femmes silencieuses. L’eau tiède caresse encore les pieds de quelques hommes endimanchés aux lunettes noires.
Le crépuscule s’avance, la démarche lente, le pas lourd. La nuit se cache encore dans les couvertures de sable fin. Dans le ciel morose, des lucioles font tinter leurs étincelles de nacre pour saluer les ultimes battements d’ailes élégants.
Sans bruit, timidement, la nuit va venir pour que s’endorment les gestes, les regards.
C’est
l’instant magique de tous les possibles…
C'est le temps atone de tous les possibles, C'est le temps des espoirs, des frissons ... pendant que les heures douces halètent sur une terre au miroir terni, flétri attendant d'accueillir pourtant les premières lueurs du jour ou de la nuit qui pointe son pas lent... et endormira le regard qui voit loin !
RépondreSupprimermerci letienne pour tes mots jolis.
Douce journée à toi.
Un instant suspendu... une grande place faite au rêve.
SupprimerLe temps de quelques battements d'ailes.
La nuit tombe doucement sur la terre. Et demain, une nouvelle journée agrémentera le terreau des souvenirs. La vie quoi. Bises alpines.
RépondreSupprimerLa vie, oui, mais si belle.
SupprimerBises ligériennes.
Magicien des mots tu les fais apparaitre
RépondreSupprimerPour la création de ton tableau de Maître !
Bonsoir Letienne,
J'admire comme toujours de toiles poétiques qui me font me figer pour n'en perdre le fil.
Bonne soirée
Les mots tissent petit à petit le chemin de mes pensées.
SupprimerJ'ai l'imagination gourmande...
Un plaisir d'avoir quelques minutes à moi pour venir savourer tes mots et croire à des possibles...
RépondreSupprimerLes possibles sont au bout de nos doigts quand nous tendons les mains dans la brume.
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