Perdue, sans
songe et sans lumière, elle dort,
Funambule esseulée au sourire émacié.
L’air est immobile. Rien ne bouge dehors.
S’est tu le rire de son Pierrot délavé.
La nuit blême accroche sa sentinelle blanche
Aux nuages épais, lourds étendards figés
De ses peines agitées. Un triste dimanche
Suinte dans sa tête vide, tout embrumée.
Son monde fatigué s’estompe sans douleur.
Elle s’évapore, elle oublie en douceur
Ses maux s’égarant dans ses ombrageux silences.
Des mots ondoyants font taire son cœur,
Son visage au teint hâve… En une douce heure
S’effondre la Babylone de mon enfance…
Plein d'émotions en lisant ton poème
RépondreSupprimerL'attente du départ...
SupprimerDifficile cette attente... La vie est un poème éphémère difficile à comprendre
RépondreSupprimerOui, très difficile.
SupprimerLa douleur est profonde, un abime.
Bonsoir Letienne,
RépondreSupprimerC'est très beau et surtout j'espère que la magie des mots a opéré pour toi.
Amicalement
Les mots soulagent mais n’empêchent pas les larmes et le cœur de se serrer.
SupprimerC'est un passage initiatique.
Il nous fait plus fort.