La mer se
tait, bousculée par ses longs silences gorgés d’écumes égarées.
Je me perds
dans ses méandres salés dont le bleu froid me gifle le visage.
L’horizon
est hors mouvement, saupoudré d’indifférence fine et désabusée.
C’est un morceau
de solitude qui n’a plus de bateau pour voguer vers la foule…
Serrer une main,
croiser un
regard,
boire un
café dans le bruit effarant d’un bistrot bondé,
être un
instant vivant à en faire rire l’air humide de l’hiver distrait…
Même les
balançoires immobiles ont oublié de faire du bruit,
de faire
crier des enfants dans le soleil de midi,
de faire s’étreindre
des amoureux gourmands aux pas incertains...
Quand le silence
RépondreSupprimerse fait vide
la vie s'évapore
dans l'incertitude
et la mélancolie:
Nos jours désertés
ont oublié
chansons et rires,
aventures et partages...
J'espère que l'oubli douloureux sera éphémère,
Supprimerpour que la vie retrouve ses couleurs.
Plus j'avance dans ma vie et plus j'aspire au silence... mais il est vrai que parfois il devient lourd quand on a l'impression que la vie s'arrête. Bises alpines.
RépondreSupprimerLe silence fait du bien en général,
Supprimermais pas celui là.
Un hymne à la vie...qui n'est pas partie. Elle reviendra, j'en suis sûre.
RépondreSupprimerA nous de l'appeler de nos voeux, et de résister à la morosité ambiante.
Ah...« boire un café dans le bruit effarant d'un bistrot bondé... »
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Je sais que la vraie vie va revenir, forcément, mais dans quel état?
SupprimerPour le moment, je voyage dès que possible entre les nids de chacun de nos enfants,
pour en profiter un max, au cas où...
Bises pleines de vie.
Tant que nous continuerons à imaginer et à voir tout ce que tu décris, Letienne, rien n'est perdu.
RépondreSupprimerIl ne faut jamais perdre espoir.
Belle fin de journée, je t'embrasse.
L'espoir n'est pas perdu, juste un peu émoussé.
SupprimerDes jours plus joyeux viendrons à nous pour nous récompenser de notre patience.
Mais ce matin encore, le ciel reste gris.
Bises.
Bonjour, il y a de plus en plus de silences lourds autour de nous...
RépondreSupprimerIci moins de circulation, moins d'avions (on s'en plaint pas) mais on trouve pas ça naturel...
Les bruits de la vie reviendront, mais notre patience est mise à rude épreuve.
Je boirais bien un demi à la terrasse de quelque café, pieds apaisés sous le guéridon, ou un café dans le cri du percolateur accoudé au comptoir...
Moins de bruit, peu de rencontres, de rares embrassades...
SupprimerCes jours sont fades.
Des souvenirs reviennent en tête, comme si le monde d'avant s'était tu.
Je n'aime pas ces vibrations là...
" Le fou bonheur éphémère
RépondreSupprimerDes délices éternels "
Cette " nuit magique " ou mére
" La mer, je l'ai vue danser... "
En ces flots sempiternels
Rêveuse elle se balance
Durant l'hiver sans penser
Qu'avait " Givré " "le silence "
Bonsoir Letienne,
De merveilleux poèmes sur des photos sublimes, merci pour ces divins partages.
Amitiés
Quand les mots sont là à nous brasser le cœur, ils faut les laisser vivre hors de nous.
SupprimerIl sont l'écho de nos peurs.
Merci pour ton texte...
Je t'embrasse.
N'aie crainte, les balançoires vont à nouveau grincer, vont offrir leurs cordes aux menottes dans enfants dont les cris de joie vont fendre l'air de ta solitude.
RépondreSupprimerOui tout reviendra...
SupprimerMais quand?