Elle avait
invité le jour pour rire avec lui
dans son jardin.
Elle s’était amusée de sa tenue blanche
captant toute la lumière.
Elle s’était assise sur le même banc que lui,
après lui avoir souri,
après lui avoir servi un thé épais comme des ombres disparues.
Sa gorge nue éclaboussait librement les courants d’air éparpillés dans l’air
fragile,
d’un parfum sauvage.
Abandon provocant,
certitude maquillée.
Elle chantait d’une voix de perle usée
un air qui agace les plus patients,
des mots que personne n’écoute plus.
Elle croyait encore naïvement en ce qu’elle avait été
sous ses jupons brodés.
Elle ne s’était pas rendue compte que l’hiver de ses nuits brillait sur ses
diamants.
Elle imaginait les caresses suaves du vent
sur ses crevasses écrasées de poudre de riz.
Elle se roulait dans les souvenirs de ses vingt ans.
Elle respirait ses vieux amants avec une fausse gourmandise
trompeuse.
Au soir, le
jour s’en était retourné,
blessé d’attendre un baiser jamais donné,
emportant la lanterne de la jeunesse
où tremble, éphémère, la flamme de l’amour…
Faisait elle tout cela pour elle ou pour l'entourage ? Elle avait aimé la vie qui , parfois peu reconnaissante, laisse des traces indélébiles. Pourtant, transparaît ici une certaine joie de vivre....malgré les rides et la poudre de riz .
RépondreSupprimerPour vivre, à sa façon...
SupprimerLe regrette-t-elle?
Qui sait?
AH, c'est magnifique ! La flamme de l'amour, aussi brûlante et intense qu'éphémère, en tout cas fragile.
RépondreSupprimerBises, poète. Et à très vite.
Fabrice
Une des facettes de l'amour:
Supprimerla flamme d'une allumette ou un brasier?
Des brûlures, c'est certain.
Bises mon ami.
Bonjour Letienne,
RépondreSupprimerUn poème absolument magnifique, merci j'ai adoré ma lecture.
Bonne journée, mes amitiés
Souvent, si on parle d'amour, il y a plaisir.
SupprimerMes mots tiennent au fil de ma pensée.
Dans l'écriture, je les laisse courir.