Je
regarde dans le bleu de tes yeux, jette l’ombre de mon monde dans la douceur de
ton onde.
Je
viens voler ton sourire scintillant sous le soleil, pour l’enfouir dans les
ourlets de mon cœur.
Tu
es si belle cajolée par le vent tiède de cet automne aux saveurs d’amour…
La
nuit, suave et bleue, chemine en tournant en rond. Je cherche tes mains, trouve
tes seins, cédant enfin aux caprices de la saison. Étrange promenade où l’air
du temps fait tinter des éclats de voix sur le bord de tes dentelles brunes.
Mon baiser. Ton chant mutin. L’affolant délice de ton corsage qui ne l’est
plus, de ton jupon silencieux qui glisse hors du lit. Je bouscule ta nonchalance
comme une invitation.
Demain va venir, serti d’un épais brouillard. Le jour sera plus doux avec ce drap pâle. Je gouterai aux étincelles de ton regard bavard. Il laissera luire la magie du matin sous tes arbres encore endormis. Tu me parleras du soleil baladin qui fait rire tes rives quand plus un seul promeneur ne sait être gai.
Tu
me raconteras ton audace de croire qu’à ton âge tu te permets tout, avec une
moue langoureuse accrochée à tes hanches sans cesse gourmandes.
Je laisserai mes doigts s’égarer sur ton ventre doux, laissant mes lèvres boire la rosée de ton plaisir. Ton maquillage aura fondu, mais le rêveur fatigué que je serai alors ne verra pas tes rides ondulant dans le vide, enchâssées sous les arches du pont collé à ton corps comme une couverture festonnée.
Loire, ma Loire, merveilleuse amante.
Bonjour , votre deuxième photo est splendide !
RépondreSupprimerEt quelle belle déclaration d'amour !!!
C'est la Loire qui est belle au naturel.
SupprimerMes yeux ne sont que son messager.
En un coup d’œil, je la vois et elle me parle.
Merci pour ces compliments.
En effet à travers tes mots "Ta Loire" est une merveilleuse amante...
RépondreSupprimerSensuelle et poétique tu as su la décrire avec des métaphores extraordinaires
***
Au fil de son courant, de ses cheminements,
Quelquefois virulente ou tendre poétesse,
La belle suit sa route avec délicatesse
Parmi douceur et calme ou bien déchirements...
Puis sortant de l'Anjou pour gagner l'Atlantique
Elle finit sa course au parcours épuisant.
Dissoute dans la mer, prise par le jusant
La Loire meurt avec mon rêve poétique.
Jean Paul Villerme
Voilà un poème qui transporte le cœur,
Supprimercar la Loire est aussi un formidable voyage.
Tu sais combien je l'aime, depuis que je l'ai découverte ICI...
RépondreSupprimerEt ton poème, sensuel et tendre, avec de délicieuses trouvailles (Ton corsage qui ne l'est plus)me rappelle combien j'ai adoré découvrir ces berges sauvages et ces ciels tourmentés.
Bisous cher poète
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est une si belle femme ma Loire!
SupprimerMais je ne suis plus jaloux, je la partage volontiers.
Et je sais qu'elle t'a charmée, mais peut-il en être autrement?
Bises depuis ses rives.
Je comprends l'amour que tu voues à la Loire. Comme tu le sais, j'ai la chance de la fréquenter moi aussi, et c'est vrai qu'elle a tous les atouts dont tu parles (sourire).
RépondreSupprimerBelle fin de dimanche, Letienne.
Belle, tellement attachante...
SupprimerRoyal fleuve, elle fait vibrer le poète que je suis.
Chaque balade sur ses rives est un moment de bonheur.
Bonne semaine.
Comme j'aimerais l'admirer moi aussi cette merveilleuse Loire...
RépondreSupprimerUn voyage suffirait... un détour, juste un détour.
SupprimerNe pas hésiter, elle est patiente... un jour viendra.